14 juillet 2017 à Kin : Alain Rémy a tout dit

La fête nationale française a vécu, ce vendredi 14 juillet 2017, à la résidence de l’Ambassadeur Alain Rémy, à Kinshasa. Les ressortissants Français présents dans la Capitale rd-congolaise ont célébré avec allégresse et se sont également souvenus des victimes des attentats de Nice qui ont endeuillé plusieurs familles, le 14 juillet 2016.

Quelques ressortissants français présents à la résidence de l’Ambassadeur à l’occasion du 14 juillet. Ph.Christian Kisavu / IFK

L’on a aussi noté la présence de plusieurs personnalités rd-congolaises entre autre le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires Etrangères -Léonard She Okitundu, le Cardinal Laurent Mosengwo Pasinya, le représentant du Secrétaire Général des Nations-Unies en RDC –Maman Sindikou et quelques ambassadeurs accrédités à Kinshasa.

 

Après avoir passé en revue la situation de son pays et de la planète sur le plan sécuritaire et environnemental, le diplomate français a évoqué la crise multiforme que traverse actuellement la République Démocratique du Congo. Une crise qu’il a qualifiée de grave et profonde, avant de souligner que « la dimension la plus poignante de cette crise est, sans doute, la dimension humanitaire ». Refusant de se lancer dans une guerre des chiffres, Alain Rémy a simplement déclaré que chacun connaît le nombre des victimes à l’intérieur du pays et les déplacés à l’étranger. « Les hommes sont capables du pire, mais aussi du malheur », a-t-il dit dans son discours.

 

« Les pays voisins, les partenaires, les amis de la RDC dont la France s’inquiètent de cette situation. La France témoigne sa solidarité, son amitié et son soutien à toutes ces victimes innocentes », a-t-il poursuivi.

 

Il s’est dit rassurer du fait que la situation congolaise est évoquée de plus en plus dans les différentes institutions internationales, notamment le Conseil de sécurité des Nations Unies, à New-York, à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), à Paris, au Conseil des ministres de l’Union Européenne, à Bruxelles et au Conseil des Droits de l’homme, à Genève.

 

Pour clôturer son allocution, Alain Rémy a rappelé à ses hôtes qu’en deux mois, la France a connu quatre scrutins électoraux ayant conduit notamment au choix d’un nouveau Président de la République.

CINARDO KIVUILA