Comme chaque année, le 3 mai coïncide avec la Journée mondiale de la liberté de la presse décrétée par les Nations unies en 1993. Les rd-congolais donnent leurs avis sur cette date où le journaliste garde en esprit sa fierté dans la promotion de la liberté d’expression.
En cette 30ème année de la liberté de la presse, comme la sécurité des journalistes ou encore la liberté d’expression, quelques rd-congolais nous font la lecture de la liberté de la presse actuelle en Rd-congo selon eux. Hyppolite Kitambala, Professeur à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication.
« Il faut avouer qu’il y a eu beaucoup de progrès dans ce sens depuis que notre pays a basculé dans la démocratie, nous avons connu le régime dictatorial sous le maréchal Mobutu. Moi personnellement, je le dis sincèrement que sous ce régime-là, la liberté de la presse ne se manifeste pas concrètement, mais depuis un moment, les pays africains en général ont connu une libéralisation de la presse », dit-il.
« Aujourd’hui, il y a trop de n’importe quoi au sein de nos médias congolais. Les gens abusent de leur liberté sans pour autant être inquiétés. Les gens racontent des insultes quand ils veulent. L’État congolais doit mettre de l’ordre », déclare Josué Sefu, étudiant à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication.
Comme l’indique le rapport de Reporter sans frontières – RSF -, la Rd-Congo est 124eme au classement des pays où la liberté de la presse est effective. Sur ce, les autorités rd-congolais ont promis de réajuster les efforts pour rendre la liberté d’expression concrète et de lutter contre la salubrité médiatique.
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PLAMEDI MASAMBA