Les archives sont un patrimoine indispensable qui traverse les âges. Une source qui perpétue l’histoire et marque le présent servant du savoir et de la connaissance. Pourtant, le problème de conservation se pose en Rd-Congo.
Difficile accès aux archives, problèmes de conservation, numérisation, les archives en RDC font face à d’énormes défis. Entre destruction des archives de la colonie belge et pillage des archives de la présidence de la République par l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération en 1997, le patrimoine archivistique en Rd-Congo a connu plusieurs difficultés.
À l’occasion de la journée internationale des archives célébrée le 9 juin de chaque année, quelle politique de gestion des documents par Kinshasa ? Quelle place occupe l’archiviste aujourd’hui dans la société rd-congolaise ? Moult questions qui méritent d’avoir des réponses.
Ayant pour missions d’assurer le contrôle général des archives publiques pour une bonne conservation et la protection de la constitution, ainsi que l’organisation et la communication des archives publiques, l’Institut national des archives du Congo travaille en permanence pour préserver l’histoire en toute sécurité, mais surtout la rendre accessible. D’où, l’archiviste est censé collecter, classer, conserver et restaurer les archives et de les communiquer au public et aux chercheurs.
« La célébration de cette journée au niveau de la ville province de Kinshasa sera essentiellement consacrée à une série d’activités liées à la communication. Il sera question d’expliquer au public invité à quoi consiste le travail d’archivage parce que c’est pour nous une occasion de faire connaître le metier d’archiviste et les archives nationales moins connues de plusieurs », a dit Gyavira Mushizi, Directeur général de l’Institut national des archives du Congo – INACO – à nos confrères de l’ACP.
Il a ajouté : « Nous devons expliquer à l’opinion ce que signifie le mot archive. Beaucoup de gens pensent que les archives c’est le passé. Non, ce n’est pas le passé. Les archives c’est aussi et surtout le présent. »
À l’ère de la révolution numérique, les archives en RDC doivent être conservées de façon intelligente tout en gardant leur authenticité. D’où, Kinshasa doit donner des moyens idoines à l’Institut national des archives du Congo pour arriver à bon port de sa politique. Un héritage à préserver.
CHADRACK MPERENG