Mata The Man largue « Amanirenas »

Artiste rd-congolais évoluant en Belgique où il a vu le jour, Mata The Man vient de larguer un nouvel EP sur le marché du disque. Cet EP s’intitule « Amanirenas ». Dans cet opus, ce jeune musicien, grandi entre Kinshasa et Bruxelles, a exploité de l’Afro trap et de l’Afro beat.

 

Vous venez de lancer un EP intitulé « Amanirenas ». Qu’envisagez-vous entreprendre pour le faire connaitre au public ? 

Outre la Belgique, je compte faire la promo de mon EP à Kinshasa. Mais,  je préfère faire les choses étape par étape. Chaque chose a son temps.

Combien de titres et de featurings compte votre EP, « Amanirenas » ?

J’ai collaboré avec plusieurs artistes musiciens. Pour le moment, je garde encore le mystère autour de leurs noms. Pour ce qui est des titres, il y en a plusieurs. Je laisse au public le temps de les découvrir et de les écouter calmement.

 

A quand votre prochain EP ?

Je souhaiterais sortir le deuxième volume d’Amanirenas en septembre 2018. Avec mon équipe, nous y travaillons.

L’artiste musicien rd-congolais Mata The Man. Ph.Dr.Tiers

 

De quoi parlez-vous dans le titre « Dora Milaje » ?

J’ai tout simplement fait une critique par rapport à l’état d’esprit général de l’industrie de la musique urbaine actuelle dans laquelle j’ai parfois du mal à me retrouver. J’ai constaté une baisse de créativité et une certaine forme d’uniformisation des styles.

 

Qu’est-ce qui vous a  motivé à  mettre des tenues traditionnelles  dans le clip « Dora Milaje » ?

L’Afrique est clairement au centre de cet EP. Comme les traditions ancestrales avec leur part de mystique sont un de nombreux aspects de la culture africaine, j’ai opté pour ce genre de tenue.

 

Parlez-nous de vos débuts ?

J’ai commencé la musique à l’âge de 14 ans ensemble avec des amis dans la cour de récréation et dans les ateliers d’écriture en maisons des jeunes. A l’âge de 18 ans, j’ai pu me produire sur scène et participer à des festivals. J’ai choisi cette voie tout naturellement parce que j’étais fan des groupes de rap américain.

 

J’ai d’abord commencé par apprendre leurs chansons par cœur, puis petit-à-petit, je me suis mis à écrire mes propres textes. Très rapidement, je me suis passionné pour la langue française,  j’ai pris du plaisir et  j’ai commencé à jouer avec les mots en faisant des rimes et de belles phrases dans mes morceaux. J’ai débuté ma carrière sous le label Hypnotik Music Group et j’ai pu faire, à plusieurs reprises, de avant-premières de Ice Cube, Redman & Method Man et The Game.

 

Quels sont les artistes qui vous inspirent le plus ?

Du côté des USA, je m’inspire plus des artistes tels que Jay-Z, Kendrick Lamar et Tori Lanez. En France, je peux citer des noms comme Booba, Youssoupha, MHD et bien d’autres. En Afrique, j’aime bien Falz, Sarkodie, Yemi Alade et Fally Ipupa.

 

Pourquoi le nom de Mata « The Man » ?

Ce nom est tout simplement le pseudo de Mata qui est un hommage à ma grand-mère paternelle. « The Man » se rapporte à mon premier maxi sorti en 2001 dont l’intitulé a été « The Man ».

 

Qui est Nooz Productions ?

Il est le réalisateur de mon clip vidéo nommé « Dora Milaje ». Il a réalisé

plusieurs vidéos pour divers artistes belges.

YVES DIBOKO