Profitant du mois de mars dédié à la femme en République Démocratique du Congo, l’Association pour la promotion de l’éducation et de la culture « APROEC » a organisé sa première conférence-débat autour du thème « Lutte et vision de la femme congolaise actuelle », le samedi 17 mars 2018, à l’école protestante Révérend Samba à l’église CBCO de Binza Delvaux à Kinshasa.
Selon Rachel Kaj Nyota –présidente de cette Asbl, cette première activité rentre dans sa politique d’éveiller la conscience des jeunes sur l’importance que revêt l’éducation dans la vie d’un être humain. Pour finir son allocution, elle a posé quatre questions à l’auditoire constitué pour la plupart d’élèves filles et garçons : Quelle est la lutte à mener par la femme congolaise afin de relever ce défi ? Vit-elle toujours dans l’ignorance de ses droits ? Est-elle toujours victimisée et l’objet d’injustice ? Que doit donc être la vision de la femme congolaise actuelle quant à ce ?
Cette conférence en milieu scolaire a également animé par Innocente Tshilanda de la Maison des jeunes avec sous-thème « Femme et le combat quotidienne » et Danny Mulamba de Young Expert Services avec sous-thème « Femme congolaise actuelle, cap vers une nouvelle vision ».
Dans son intervention, Innocente Tshilanda a souligné que le poids religieux et coutumier pèsent encore sur l’émancipation de la rd-congolaise qui doit normalement faire face se positionner à l’échiquier d’autres femmes mondial. Elle a cité quelques rares femmes qui se sont distinguées entre 1960 et 1997 entre autre Sophie Kanza qui plusieurs fois étaient ministres, Nkoy Mafuta et Cathérine Nzuzi wa Mbombo qui plusieurs gouverneurs. « La jeune femme d’aujourd’hui doit prendre conscience de son état. C’est sur elle que repose le développement de sa communauté et de son état », a-t-elle déclaré.
A son tour, Danny Mulamba s’est attelé sur la vision de la femme congolaise qui doit tenir compte des problèmes qui l’entourent et de l’évolution actuelle de la planète. Il a suggéré aux femmes présentes dans la salle polyvalente de l’école Révérend Samba de ne pas se sous-estimer face certaines réalités de la vie. Qu’elles proposent des projets ou des idées qui valent de l’Or pour se promouvoir.
« Nous ne venons pas à apporter des miracles aux femmes. Mais nous voulons juste les conscientiser à travers des conférences et autres activités afin de les rendre autonome. Pour l’instant, nous oeuvrons effectivement à Kinshasa et nous communiquons avec les autres provinces de la RDC à travers Internet –réseaux sociaux, messageries et autres », a conclu Kaj Nyota –présidente de l’APROEC.
DANNY KABANGA