Après sa brillante participation à la 2ème édition de « The Voice Francophone Afrique », l’artiste musicien, auteur compositeur et interprète BrazzaCongolais, Sean Milano reprend ses activités. En studio, il finit silencieusement son tout 1er album qui permettra au monde de comprendre une fois de plus son savoir-faire. Il tait encore son titre et tient à surprendre le monde. « Mon plus grand objectif ou devoir est de défendre la musique congolaise à l’échelle internationale comme le font mes aînés tels que Roga Roga, Fally Ipupa et autres. C’est-à-dire Être l’ambassadeur de cette musique, mettre en place une fondation d’ici là pour venir en aide aux enfants de la rue et aux personnes de 3ème âge. Telles sont entre autres mes perspectives », a avancé l’artiste.
Assoiffé du public, Sean Milano renoue sera en show case à Pointe Noire, ce 29 avril 2018, le 12 mai à Brazzaville et se rendra à Paris, le 23 mai prochain pour les préparatifs de son concert de juin prochain, à la Cigale de Paris et en fin juin, il se produira à Kinshasa. « Sauf imprévu, une tournée africaine se prépare. Mon équipe managériale travaille dessus », nous a confié le chanteur lover congolais.
Bio
Né à Brazzaville, le 25 avril 1985, d’un père fonctionnaire congolais dans l’aviation et d’une mère angolaise comptable de formation, mais qui abandonne sa carrière pour se consacrer à l’éducation de ses enfants. De son vrai nom Sean Cruz Milano Da-Mbenze et cadet d’une famille de quatre enfants qui adore la musique – d’une maman choriste dans une sa paroisse protestante, ses ainés y sont aussi dans les chorales des jeunes et son père, un mélomane des bonnes musiques. Il grandi donc dans une ambiance musicale qui lui affine l’oreille. Très tôt, il y prend goût, du côté des Etats-Unis d’Amérique avec les œuvres des célébrités telles que Michael Jackson, R-Kelly et New Edition, mais également d’autres talentueux évoluant dans d’autres styles musicaux comme Les Kassav, Monique Seka, Gatho Beevens et Papy Bastin.
Très jeune, il passait son temps à interpréter des chansons de ses différents artistes et a attiré plusieurs regards sur lui, mais le jeune garçon n’y prête pas attention et se concentre sur ses études. C’est en 2004 qu’il part pour la République Démocratique du Congo, pays de l’immortel Franco Luambo Makiadi et de l’ingénieux Koffi Olomide pour ses études universitaires en météorologie à l’Institut supérieurs des techniques appliqués – ISTA – qu’il découvrira son talent de chanteur. Encouragé par ses amis, il agrémente alors des soirées d’étudiants et se fait très vite connaître et remarquer par un chroniqueur de musique de Kinshasa et l’emmène en studio. Profitant de cette occasion, Sean Milano enregistre sa première chanson « Dis moi pourquoi », un zouk dont il tournera la vidéo en 2004 et qui lui fera connaître en RD Congo et au Congo Brazzaville.
De retour au pays en 2007, il retrouve son vieil ami d’école avec qui ils créent un groupe « D-Y ». Ils feront de nombreuses scènes entre Brazzaville et Kinshasa et en 2009, Sean Milano gagne la première place devant plus de 300 candidats pour représenter le Congo à Dakar à « Africa Star », une des plus prestigieuses compétitions musicales du continent africain qui se tiendra en 2010. Terminé demi-finaliste et rentre au pays, la tête haute, il est dans tous les shows locaux. Il part pour l’Afrique de l’Ouest (Mali, Togo, Burkina Faso…), l’Amérique et le Maghreb, il enregistre avec plein d’artistes de sa génération et autres.
En fin 2016, il enregistre son premier album « Motema » en lingala, traduit en français « Le cœur ». Après plusieurs singles, il prépare un album très métissé entre zouk, afro beat, rumba-rnb, kizomba en passant par du reggae engagé, qui sera bientôt disponible très bientôt. De fil en aiguille, il se bâtit une carrière avec des scènes privées, populaires, mais il a également un répertoire garni qui jusqu’à ce jour fait la fierté des congolais.
CINARDO KIVUILA