Économie de la production musicale : 94,5% des singles sont consommés en streaming (Rapport SNEP)

Selon le rapport 2018 de l’économie de production musicale publié ce mardi 3 juillet 2018 par le Syndicat National de l’Édition Phonographique – SNEP en France-, la consommation des singles en streaming a augmenté de plus de 94,5% en 2017.

 

Contrairement au bilan de 2016 qui relevait que la consommation des titres en streaming avait augmenté de plus de 50%, le présent rapport représente 94,5% de la consommation des singles en 2017. En 2016, les ventes d’albums ont baissé de 9% -physique et téléchargement, mais l’écoute d’albums en streaming a progressé de 80%. Aujourd’hui, le streaming représente 38,8% de la consommation d’albums.

 

Bien que la distribution numérique des albums est en baisse de 20,7%, la plateforme iTunes est stable au sein des revenus du téléchargement. Les revenus du streaming quant à eux sont concentrés à 85% sur 4 plateformes audio -Deezer 37,2%, Spotify 24%, Napster 12.5% et Apple 11.3%. En 2017, les revenus d’écoute en ligne sont équivalents à la moitié du chiffre d’affaires global de 48,8%. L’écoute par abonnement, génère l’essentiel de la valeur créée et représente 83% des revenus du streaming et 35% des revenus du marché.

 

Vu ce rapport, les revenus de la musique d’aujourd’hui se passent sur le web. Cela doit interpeler la plupart d’artistes musiciens rd-congolais qui s’accrochent encore aux ventes physiques jusqu’à ce jour. Ils sont appelés de migrer vers le numérique pour se trouver une palce sur les plateformes d’écoute ou de vente en ligne.

 

En Rd-Congo, les plateformes Baziks.net, Talents2kin.com, Panzatazik.com et Kulunamusic.com sont les plateformes qui offrent les mêmes services que les géants cités ci-haut. (Ndlr) Pour gagner le marché rd-congolais, il est important qu’ils créent un modèle économique qui correspond aux réalités économico-financières de la République Démocratique du Congo, mais tout en se référant aux tendances internationales.

ETIENNE KAMBALA