#RDC : Les TIC, un grand levier pour le quatrième pouvoir

Au départ, les Technologies de l’information et de la communication – TIC – étaient un domaine réservé à l’armée américaine. À partir des années 2000, les TIC se sont démocratisées. Avec l’évolution, elles s’ouvrirent à plusieurs autres domaines dont le journalisme et les médias en général.

Les réseaux sociaux que les TIC ont engendrés, provoquent un grand chambardement au niveau de la production et de la diffusion de l’information qui avant était le monopole des médias traditionnels  – Journal papier, Radio, Télévision.

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Comprenant cela, ces médias dits traditionnels se sont adaptés à l’évolution imposée par les TIC. En Rd-Congo, l’on observe encore un grand retard dans la transformation numérique des médias ditent traditionnels au numérique. Plusieurs d’entre eux, manquent encore  un compte Facebook, Twitter, Facebook, Whatsapp et une chaîne YouTube. Certains, par contre, tiennent avoir la même longueur d’onde avec les médias en ligne qui naissent avec l’évolution de la nouvelle vague.


Quel est l’apport des TIC au quatrième pouvoir?

Aujourd’hui, les TIC ont modifié la production et la diffusion de l’information. Là où hier, les secrétaires de rédaction devaient réécrire les articles produits par les journalistes à la main, ils peuvent le faire sur des ordinateurs et cela facilite le travail. Les ordinateurs sont, à cet effet, équipés des logiciels de saisie, de correction et de mise en page ou de montage. Le journaliste dispose des outils nécessaires pour rédiger un article ou pour monter au lieu du reportage et l’envoyer à la rédaction.

Les TIC ont aussi donné naissance à des nouvelles spécialités telles que: des journalistes reporters d’image -JRI-, des blogueurs, des mobiles journalistes etc, tout pour faciliter l’accès de tous à l’information.

Le web-journaliste, Etienne Kambala utilise simultanément son smartphone et son ordinateur pour servir les lecteurs de Eventsrdc.com dissimulés à travers le monde. Ph. Fabrice Le Reporter

Eu égard à tout cela, les écoles de Sciences de l’information et de la communication – SIC – doivent préparer les futurs journalistes aux métiers numérique, non seulement en ajoutant dans leur cursus des modules liés aux TIC, mais surtout, avoir les infrastructures adaptées enfin d’associer la pratique à la théorie pour familiariser les étudiants aux nouvelles méthodes.

Comme une médaille, les technologies de l’information et de la communication ont aussi des revers. Le « Fake news », « Intox », « Infox » ou fausses informations. Ceci se nourrit par la non réglementation du web journalisme. Pour faire face aux fausses informations qui polluent la toile et garder les blasons de ce quatrième pouvoir, cela doit être pris en compte.

Les nations du monde sont appelées à proposer à l’Unesco en particulier, et aux Nations-Unies en général, en accord avec les experts des TIC (théoriciens et practiciens), les textes qui doivent diminuer ou éradiquer les blackers et tous les maux qui rongent ce secteur.

GLODY NDAYA

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