Suite à ses propos tenus sur le plateau de Sektion Musik dimanche 22 septembre 2019, après la décision de la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles – CNCCS -, interdisant huit de ses chansons, le musicien rd-congolais, Koffi Olomide a été interpellé ce mercredi 25 septembre 2019 par le Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe, avant d’être relâché une heure plus tard.
Selon son avocat, le chanteur a été escorté comme un criminel de chez lui jusqu’au Parquet, alors que, indique-t-il, les faits lui reprochés n’étaient pas graves. « Il a été interpellé avec une brutalité comme si on capturait un terroriste. Les agents ont même escaladé le mur », a dénoncé Me Tony Mwaba sur les ondes de Top Congo FM. Et d’ajouter : « Le magistrat a estimé qu’il fallait le laisser rentrer chez lui parce que les faits ne sont pas aussi graves et ne nécessitent pas une détention. Le temps que nous puissions suivre le dossier tranquillement pour voir ce qu’on lui reproche exactement ».
La CNCCS a interdit toutes diffusions médiatiques et sur les places publiques des morceaux ci-après : « Élégance, La femme de quelqu’un, Pi pi pi, Jour de joie, Ba esclaves, Alidor, Tata Ngwasuma et Tata Mobimba », pour non autorisation.
MYRIAM NZEKE
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