Licencié en communication des organisations à la faculté des lettres et sciences humaines, Dolquin Ngoie Wakannwa passe au crible le secteur des sciences de l’information et de la communication -SIC- de la Rd-Congo mais plus particulièrement de la ville de Lubumbashi. Dans un échange avec la rédaction d’Eventsrdc.com, Wakannwa propose d’envisager des stratégies innovantes et innovatrices pour révolutionner le secteur de la communication. Entretien.
En quelques phrases, parlez-nous de votre cursus universitaire ?
En ce qui concerne mes études, j’ai fais mon cursus supérieur à l’Université de Lubumbashi d’où je suis détenteur du grade de licencié en communication des organisations à la faculté des lettres et sciences humaines.
Personnellement, comment définissez-vous la Communication des organisations ?
La communication des organisations est l’une des disciplines en sciences humaines qui prend en charge l’étude des mécanismes communicationnels au sein d’une organisation afin d’assurer sa visibilité et sa lisibilité.
En outre, elle accompagne la fonction managériale dans l’atteinte des objectifs d’une organisation au travers les stratégies de communication qu’elle lui fournisse.
Quelle est votre opinion par rapport au fonctionnement et aux réalisations des agences de communication basées à Lubumbashi ?
Au regard de leurs fonctionnement, les agences de communications lushoises s’implantent généralement avec succès mais ils ont vraiment besoin d’étendre leurs champs de relations avec les annonceurs. Et pour y parvenir, il va falloir appliquer des stratégies de communication qui s’avèrent objectives afin d’optimiser leurs attentes.
Pouvez-vous nous proposer le top 5 de ces agences ?
Dans le top 5, il y a pour ce moment : Publi-inter africa, Creabox, Musal communication, Matis production et Tutoriel.
Licencié en communication, pensez-vous entreprendre ou rechercher un emploi ?
Entreprendre c’est ma première passion et c’est la carrière dans laquelle je suis entrain d’amorcer les premiers pas avec l’étude du projet.
Comme dans d’autres villes de la RDC, il y a prolifération des médias. Quelle lecture faites-vous des médias basés à Lubumbashi et dans ses environs ?
Les médias de Lubumbashi conçoivent des programmes similaires. En plus, le secteur audiovisuel manque de chaînes thématiques. Il va falloir envisager des stratégies innovantes et innovatrices pour propulser cette sphère médiatique.
Et, pour les médias en ligne créés à partir de Lubumbashi ?
La réalité vécue aux médias traditionnels semble pareille qu’aux médias en ligne. Ils ont besoin de travailler sur des contenus un peu plus fructueux et plus innovant. C’est déjà bien ce qu’ils font mais ils sont censés aller au-delà de l’information.
Un mot aux experts en SIC ou en TIC ?
Il est temps que chaque expert réfléchisse sur les stratégies qu’il faut mettre en vigueur pour la révolution du secteur de communication. Ils ont les principes. Il revient donc à leur charge de forger des stratégies. Le monde d’aujourd’hui est régulé par les TIC et les SIC. Cela dans chaque domaine social. Ils doivent se conformer afin d’impacter la société.
Rappelez-nous votre sujet de mémoire et quelle a été votre conclusion ?
Notre sujet portait sur : L’analyse des contenus publicitaires des produits de consommation et les comportements du public lushois, cas de lait Nido et Dano ». En quelques lignes, notre conclusion s’était basée sur trois points :
– Les angles de publicité feront bien de veiller sur la cohérence entre le message publitaire et les qualités distinctives des produits,
– Concevoir des publicités sur base des nouveaux paradigmes de la communication et en particulier la théorie systémique,
– Prendre en compte l’image réelle des produits Nido et Dano avant de pouvoir projetter une image voulue dans leurs spots télévisés,
– L’image d’un produit influe sa consommation, celle-ci demeure le facteur indispensable de la production.
GLODY NDAYA
CINARDO KIVUILA