Félicité Singa-Boyenge, administrateur directeur général de Fibank, est vraisemblablement une adepte du nazi Adolphe Hitler qui disait « plus le mensonge un gros, plus le peuple y croit ». Après avoir provoqué une crise sans précédent dans sa banque, elle s’évertue à distiller des mensonges partout, sur les causes de cette crise.
Pour une raison bien simple : induire les autorités nationales et l’opinion en erreur. Or un adage dit « mentez, mentez il en restera toujours quelque chose ». Tenez, dans une de ses correspondances, datée du 3 juillet, dans laquelle elle refuse de répondre à l’invitation de l’Inspection général du Travail, elle écrit noir sur blanc « qu’il n’y a pas au sein de son entreprise un quelconque conflit avec les travailleurs tel l’Intersyndical les a décrits. Au contraire, il y règne un climat de convivialité et une paix durable». Elle écrivait ceci alors qu’elle avait déjà licencié deux délégués syndicaux et savait aussi qu’un mouvement de grève était en préparation car déjà préavisée. Elle crie partout que licenciement de deux délégués syndicaux Fibank est légal mais Félicité Singa, qui est aussi vice-président de l’Association des banques congolaise (ACB), n’avance aucune preuve, notamment la lettre de l’Inspecteur du Travail qui l’y autorise. Sacrée Félicité Singa, qui finalement se résout le 05 août dernier à abandonner la tactique du déni de la réalité. Elle avoue enfin que sa banque traverse une grave crise sociale. Mais elle ne s’est pas empêchée de gonfler et de dénaturer les faits en chargeant grossièrement les travailleurs illégalement révoqués par elle. C’est tout juste qu’elle ne les a pas faits passer pour d’affreux terroristes. Toujours dans sa manipulation, elle insinue même qu’exerçait le droit de grève nuirait au climat des affaires.
Ridicule ! Alors que cette affaire se résume à la décision unilatérale de suspension de la gratification prise par la Direction de Fibank. Ici aussi, elle est dit que la suspension de la gratification est « un rappel » mais sans jamais faire allusion au soubassement juridique ni à aucun document pour étayer ses dires. Une enquête menée à Fibank renseigne que la gratification, équivalent d’un mois de salaire, avait été payée deux fois l’an passé comme d’habitude, au mois de juin et de décembre. C’est donc la remise en cause de cet avantage social qui favorisa l’éclatement de la grave crise sociale qui secoue Fibank-RDC. Piquée par on ne sait quelle mouche, Félicité Singa, décida de congédier illégalement 43 de ses agents, officiellement pour « faute lourde » à cause de 2 jours d’absence non justifiée sur le lieu du travail. Incroyable ! En réalité, les 43 ex agents Fibank ont été congédiés pour avoir exercé leur droit de grève afin de ramener la Direction de Fibank à la raison. Et justice doit absolument leur être rendue par les autorités administratives et politiques car garant de l’ordre public et du respect de toutes lois de la République. Derrière les 43 agents abusivement licenciés, c’est au moins près de 400 personnes qui souffrent de cette injustice. Il appartient donc à l’Etat de protéger ces citoyens contre les puissances d’argent, qui plus est, utilisent l’épargne des congolais pour nuire à leurs concitoyens. Pour confondre la Direction de Fibank, 4 observations suffisent. La première, que Fibank produise le document de l’Inspecteur du Travail qui l’autorise à licencier les délégués syndicaux. Elle n’a aucun document et viole par la même l’article 258 du code du Travail. Deuxio, le licenciement collectif d’une quarantaine d’agents qui a suivi immédiatement la grève, est une sorte des représailles assumées par la Direction de Fibank qui nargue les autorités administratives.
Violation une fois encore de l’article 317 du code du travail. Tertio, le fait que les grévistes n’ont pas été traduits devant une commission disciplinaire pour que soit garanti leur droit de se défendre, est une énième violation par Fibank du code du travail. Enfin, même dans l’hypothèse absurde que les deux jours de débrayage sont considérés comme des « absences non justifiées », la plus lourde sanction aurait été la mise à pied conformément au Règlement d’ordre intérieur de Fibank. Cela saute aux yeux que la Direction de Fibank méprise les lois congolaises, et partant les autorités censées les faire appliquer. Ce mépris des autorités congolaises et de lois du pays est inspiré par le vrai patron de la Banque nigériane, Nicodemus Onwukwe Chukwu, administrateur directeur général adjoint de Fibank. Notre confrère Le potentiel dans sa livraison du 24 avril 2012, donne un aperçu de ce personnage. Ce sujet nigérian avait été condamné notamment pour viol par le Tribunal de Grande Instance de la Gombe. Selon le TGI Gombe, cité par Lepontentiel, Nicodemus avait abusé de sa position d’employeur devant une jeune congolaise qui venait chercher de l’emploi. Il fut condamné à 10 de prison avec arrestation immédiate par le Tribunal. Mais cette décision n’a jamais été exécutée.
Quant à Madame Félicité Singa, elle avait été contrainte à la démission de Standard Bank selon des sources proches de la banque sud-africaine pour des raisons obscures. Elle a aussi des fonctions dans un mouvement humaniste bien connue. Triste car comment quelqu’un qui prétend promouvoir le bien-être de ses semblables peut agir de la sorte : cruauté et illégalité. Dans ce conflit social, les autorités congolaises doivent choisir clairement leur camp, celui de la légalité. Félicité Singa ne peut pas les narguer ou se moquer d’eux en usant des mensonges et des contre-vérités.
MTN (C-News)