Le vendredi 29 novembre 2019, à minuit, l’artiste rd-congolais Gims a largué sur sa chaîne YouTube, un nouveau single « Le prix à payer », extrait de son projet : « Ceinture noire transcendance ». Ce clip vidéo fait couler beaucoup d’encre et de salive, et alimente les débats sur les réseaux, dans les bureaux, les familles, les transports en commun et autres.
Sur les images, on découvre Gims dans une maison de disques pour signer un contrat tout en versant son sang sur un papier avec des triangles et des écrits pour ainsi renoncer à sa liberté et à son âme. Par la suite, Megui voit sa vie changer. Il connaît certes, un succès énorme en France et à l’étranger, mais n’est plus maître de lui-même. Les paparazzis le poursuivent en permanence, il voyage fréquemment et s’éloigne de sa famille. Cela l’embête comme pas possible. Quand il décide de quitter ce clan, le directeur artistique envoie deux personnes cagoulées et vêtues en rouge pour l’arrêter et lui ôter la vie. Heureusement pour lui, un de leurs l’aide à s’échapper. Et, c’est la fin du clip.
Pour plusieurs internautes, Gims a présenté la face cachée de l’industrie musicale. « J’ai regardé le clip de Maître Gims. Il expose vraiment les réalités de son succès. Il dit clairement qu’il a fait un pacte avec le diable et qu’il veut désormais s’en sortir », lit-on sur Twitter.
« Choquée qu’il expose tout ça ainsi ! La gloire, la célébrité, l’argent, le succès », a posté un autre internaute sur Facebook. « Il est coincé. Il ne sais pas s’en sortir. Maintenant, il demande l’aide extérieure », posté un autre sur Instagram.
Bien que le clip présente un pacte obscur, Gims veut faire dégager une leçon. En cherchant à avoir le succès et la gloire, une personne sera privée de beaucoup de choses. Puis, elle sera rabaissée et n’arrive pas à maîtriser sa vie. « On fait des choses qu’on regrette vraiment. Avec le temps j’ai prêté serment. Je rêve d’une vie où je m’endors sagement », chante Gims dans ce morceau.
En moins de 12 heures, ce clip a dépassé la barre d’un million de vues.
Le prix à payer … Qui l’a déjà payé ? Qui le paie ? Qui le paiera ?
ETIENNE KAMBALA