En commentaire à une plainte déposée récemment devant la Cour Fédérale des Etats-Unis d’Amérique par le collectif international Rigthts Avocats-IRAdvocates contre Apple, Microsoft, Dell, Alphabet ainsi que sur le constructeur automobile Tels, pour avoir fermé les yeux sur les droits de l’enfant dans l’exercice de leurs activités commerciales notamment dans les mines en République Démocratique du Congo, le chanteur rd-congolais Mohombi a émis plusieurs questionnements à ce sujet, car, pour lui, certaines mesures doivent être préalablement prises avant de décider du sort de ces enfants.
Membre de l’ONG Clean Cobalt from Congo – CCC -, qui a pour mission de combattre le fait qu’il y a des enfants qui travaillent dans les mines artisanales de cobalt, Mohombi se pose des questions sur ce que deviendra ces enfants et s’ils seraient traités comme les autorités rd-congolaises qui les empêchent d’accéder dans les mines.
À en croire l’artiste, il est du devoir de tous de réintégrer ces enfants dans la société pour qu’ils puissent retrouver leur rôle d’enfant et de pouvoir rejoindre leurs amis à l’école.
« Il y a la Banque Africaine de Développement qui a proposé 84.000.000$ pour essayer d’éradiquer le travail et l’exploitation des enfants dans les mines. Est-ce qu’avec cette somme, ils ont pris en compte le fait qu’un enfant qui quitte la mine et qui ne peut plus travailler, devient une charge additionnelle sur les finances de la famille ? », rapporte l’artiste tout en s’interrogeant.
Un autre facteur soulevé par Mohombi, c’est la présence des enfants de bas-âge dans les mines et qui évidemment, ne peuvent pas travailler, mais qui accompagnent juste leurs parents parce que ces derniers ne peuvent pas les laisser seuls à la maison.
« Allons-nous complètement éradiquer les enfants et l’exploitation dans les mines ? », s’interroge une fois de plus l’artiste avant de préciser que le vrai problème n’est pas à ce niveau, mais le grand problème c’est la pauvreté. D’où, il faut d’abord essayer de réinsérer ces enfants à l’école et les réintégrer dans la société convenablement.
« Je pense que tout comme les autorités congolaises et les grandes multinationales dans le cas présent, nous avons un devoir et notre devoir est de rassurer à un enfant de 8 ans qui se trouve dans un pays x et qui joue avec une tablette, que cet appareil n’est pas le fruit du travail d’un enfant congolais du même âge que lui », a fait savoir Mohombi.
Pour conclure, l’artiste demande à tous les rd-congolais de commencer à réfléchir afin de trouver des solutions à leurs propres problèmes.
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TRESOR TSHINKUNKU