Le rapport qui est le troisième de sa série révèle que les guerres et les conflits s’intensifient et deviennent de plus en plus dangereux pour les enfants.
170 millions d’enfants vivent dans des zones de conflit, ce qui équivaut à 1 enfant sur 4, soit le nombre absolu le plus élevé dans le monde.
Selon les données disponibles, dans les situations de conflit, les filles sont bien plus susceptibles que les garçons d’être violées ou de subir d’autres formes d’abus sexuels -87 % de tous les cas vérifiés concernent des filles, tandis que 1,5 % de garçons sont victimes. « C’était un jeudi soir, alors que je jouais avec mes amis, un groupe de quatre hommes est venu des montagnes. L’un d’eux m’a enlevé et m’a conduit dans un champ, et là il m’a forcée à avoir des relations sexuelles avec lui. Après avoir fait ce qu’il voulait, il est parti. J’ai été laissée seule dans le champ. Je me sentais très mal. Je ne pouvais plus me supporter. Un monsieur qui passait par là m’a trouvée et m’a ramenée à la maison. », Naomie, une petite fille de 8 ans de la région du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo.
En 2019, 101 dont la République Démocratique du Congo avaient approuvé la Déclaration sur la sécurité dans les écoles, s’engageant à assurer la sécurité des écoles pendant les conflits, ce qui constitue un atout majeur pour protéger les enfants en temps de guerre.
SAVE THE CHILDREN (COMMUNIQUÉ)