Résidant en Angleterre, l’artiste originaire de la Rd-Congo, Kazedoux est une étoile qui s’apprête à briller. Influencé par la musique rd-congolaise, Kaze ajoute à ce genre musical la trap, un courant musical qui prend place dans la sphère musicale mondiale.
Auteur de plusieurs morceaux dans la série des singles « Kongo Trap » (Bébé, Pilé, Ancien combattant, Miliki, Kizengi, Tshibonge), l’artiste a récemment collaboré avec la chanteuse urbaine rd-congolaise Rebo Tchulo dans la chanson « Mayi ». Dans un entretien avec la rédaction d’Eventsrdc.com, l’artiste a dévoilé ses relations dans la musique, son jeune parcours et ses perspectives d’avenir. Entretien.
Récemment, vous avez dévoilé une série des singles « Kongo trap ». Quelles sont ses retombées ?
L’objectif était d’être reconnu. Donc, assoir le nom dans les esprits des mélomanes. Voilà pourquoi, j’ai gardé l’originalité de notre musique tout en ajoutant ma touche qui est à retrouver dans la série des singles « Kongo trap ». Les titres, il y a une fusion de la musique congolaise et la trap qui vient des États-Unis d’Amérique. Mon style musicale c’est Kongo Trap.
Vous avez collaboré avec l’artiste urbaine Rebo qui vit en RDC. Comment s’est passée la connexion ? C’est quoi le message dans la chanson ?
Produite par Kenzo Beats, l’idée dans cette chanson est de faire danser le public. Notre première ambition de mettre les gens dans un esprit d’ambiance. Les retombées sont positives parce qu’il y a un bon retour.
Je tiens à remercier notre ambassadeur de la compagnie Sweet Life Entertainment Totosh Muya pour la connexion et mon manager Ausly Akedika. Nous remercions aussi Bébé Tshotsha parce que ce remix est inspiré de lui. Il mérite beaucoup pour nous.
Après « Pilé Kongo Trap part. 2 » et la collaboration avec Rebo, qu’est-ce que vous réserverez aux fans ?
Plusieurs projets sont en cours. Kongo Trap est blindé avec beaucoup de titres. À ce jour, nous sommes dans l’obligation de réduire le nombre de chansons et le mettre au frigo pour d’autres projets. Le meilleur reste à venir. Restez connecter. Mais bientôt le clip de la chanson « Kizengi » sera disponible après cette crise sanitaire suite au Coronavirus.
À Londres, il y a plusieurs artistes rd-congolais, quelles relations aviez-vous avec les autres fils du pays ?
Nous sommes en bonne relation avec les autres frères du pays. Ils sont nombreux.
Il y a un artiste qui se comporte bien : Firastar. Comment vous le trouvez et pourquoi pas un feat ?
Je l’ai connais. Firastar est un ami. J’apprécie son travail. Si jamais, il y a une collaboration de ce genre, je serai partant. Parce que c’est notre boulot.
Vous avez chanté un morceau en hommage au joueur rd-congolais Yannick Bolasie. C’était à sa demande ou aviez-vous jugé bon de l’immortaliser ?
C’était notre propre initiative. C’était pendant la Coupe d’Afrique des Nations 2017. Nous avons décidé de donner plus de force à l’équipe nationale de football des Léopards seniors messieurs de la Rd-Congo, mais plus particulièrement à Yannick Bolasie parce qu’à l’époque il évoluait en Premier League anglaise.
Quel rôle Sweet Life joue dans votre carrière musicale ?
Dans ma carrière je considère Sweet Life comme le pétrole. Un véhicule sans pétrole n’ira nulle part. C’est-à-dire que cette entreprise joue un rôle essentiel dans mon parcours.
Qui est votre modèle dans ce domaine musicale ?
Au début de ce métier, j’avais qu’un seul objectif être meilleur que moi-même. Par après, je voulais devenir comme The Coach, le ndundu star. Je n’ai pas vraiment un modèle.
À ce jour, êtes-vous prêt à parler de votre tout premier album ?
Non. Je ne pense. Je travaille à fond sur l’aspect single. L’album viendra, mais pas maintenant. Pour le moment, je donne autrement la joie aux mélomanes.
Chaque artiste a son histoire, racontez-nous la vôtre ?
Je viens de la Rd-Congo. J’ai fait mes débuts dans ce domaine depuis 2004 avec deux amis : The Coach et Fluji Man. J’ai évolué dans plusieurs troupes musicales. Je cite : EJR, The Killer Clique et Uranus. Puis, j’ai quitté mon pays pour l’Angleterre en 2012. En cet instant, je suis en solo.
Un mot de la fin aux fans et aux lecteurs d’Eventsrdc.com
Big up to Eventsrdc.com pour l’opportunité. Il y a des bonnes choses qui arrivent. Restez connecter sur ma page Facebook : Kazedoux Officiel, sur Instagram : KazedouxOfficiel et Twitter : Kazedoux.
Écoutez l’intégralité de l’interview
Musique congolaise feat Trap: Kazedoux s’apprête à conquérir le monde
ETIENNE KAMBALA