À travers un communiqué signé par son rapporteur Chantal Kanyimbo, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication – CSAC – constate avec regret que sa recommandation faite à l’Union Nationale de la Presse du Congo – UNPC – sur le retrait des cartes de presse aux anciens journalistes ayant obtenu un mandat politique ainsi qu’à ceux exerçant dans les cabinets politiques n’ait pas porté ses fruits.
Contrairement à cette recommandation, le CSAC constate que certains journalistes candidats aux mandats politiques, députés, attachés de presse et conseillers dans les cabinets politiques, continuent de prester en tant que journalistes animateurs, présentateurs dans des médias audiovisuels.
À en croire cet organe de régulation, cette attitude compromet gravement l’exercice de la liberté de presse, les règles déontologiques et de l’éthique professionnelle. « Dès lors que ces différents acteurs ont accédé aux fonctions politiques, le rôle du journaliste devient désormais incompatible avec leur statut politique », lit-on dans ce communiqué.
Sur ce, le CSAC, conformément à sa loi organique, aux principes et aux règles de la profession, se réserve le droit de prendre les mesures qui s’imposent pour mettre un terme à l’exercice illégale de la profession de journaliste à tous ces anciens chevaliers de la plume qui exercent actuellement dans des secteurs politiques.
L’esprit de ce communiqué laisse entendre que les journalistes rd-congolais concernés sont appelés à opérer un choix judicieux. C’est-à-dire, soit ils restent dans la profession, soit ils s’engagent totalement dans la politique, à tout risque péril.
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GLODY NDAYA