La loi est dure, mais c’est la loi. Mais cela n’est pas le cas à Kinshasa où quelques patrons et gérants sabotent la série de décisions prises par le Chef de l’État rd-congolais Félix Antoine Tshisekedi, au cours de son discours du lundi 20 juillet 2020, annonçant les différentes dates liées à la levée de l’État d’urgence sanitaire dans son pays.
Ces décisions permettent donc à son peuple de reprendre progressivement leurs activités, mais certains patrons et gérants des discothèques (boîtes de nuit) estiment que c’est très loin après plus de trois mois de fermeture. Ils ont, volontairement, décidé de rouvrir avant la date du samedi 15 août 2020.
Ré(é) écoutez-le en intégralité du discours de Félix Tshisekedi ⤵️
Ils ont rouvert depuis le mardi 21 juillet, au vu et au su de toutes les autorités nationales et provinciales sans être interpellées. Elles fonctionnent librement et occasionnent même des bagarres, à l’instar du night club Enigma situé sur le célèbre boulevard du 30 Juin au centre des affaires de Kinshasa où plusieurs jeunes kinois s’étaient échangés des coups, le samedi 25 juillet 2020. Si à Kinshasa, siège des institutions rd-congolaises, les décisions prises par le numéro de ce pays, voudrions-nous que ceux qui se trouvent dans les 25 autres provinces de ce pays continent obtempèrent ?
Certains tenanciers des discothèques de la capitale rd-congolaise mécontents de cette indifférence des autorités provinciales et respectant cette décision de Félix Tshisekedi pour lutter contre la pandémie à coronavirus, pensent que le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila et le commissaire provincial de la police, Sylvano Kasongo encouragent silencieusement le fonctionnement de ces lieux d’ambiance au lieu de les sanctionner. « L’État de droit est-il un slogan ou concerne-t-il quelques personnes ? Pourquoi deux poids, deux mesures ? », s’interroge un gardien d’une discothèque qui a requis l’anonymat.
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MYRIAM NZEKE
