Malgré les protestations de la population rd-congolaise sur la taxe des Smartphones qui donne lieu à l’identification des téléphones mobiles moyennant 1 à 7 USD selon la marque, le ministère des Postes télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication – PTNTIC – s’obstine avec cette décision qui entrera en vigueur le 24 septembre prochain.
Refusant la proposition de l’association internationale Global System for Mobil Communication – GSMA – concernant une offre d’un logiciel gratuit d’identification, la décision des PTNTIC ressemble beaucoup plus à une arnaque qu’à l’idée de financer l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications – ARPTC -, d’autant plus que selon les statisticiens, cette taxe d’identification des Smartphones peut générer 160 millions USD.
Or, la GSMA, cette association qui représente les intérêts des opérateurs mobiles dans le monde, réunissant plus de 750 opérateurs et près de 400 entreprises dans l’écosystème mobile a proposé au ministère des PTNTIC la connexion gratuite du système de certification des appareils mobiles à sa base de données IMEI ainsi que des méthodes de financement alternatives qui consistent à la mise en place d’une réglementation et d’un cadre juridique pour sanctionner les ventes de téléphones mobiles volés et contrefaits.
Si réellement ce ministère tenait à maximiser les sources de revenu, il se serait montré favorable à cette proposition de la GSMA qui n’handicaperait en rien la population dans son appropriation des technologies de l’information et de la communication comme c’est le cas avec la taxe qu’impose le ministère des PTNTIC d’autant plus qu’elle augmentera le coup d’achat d’un téléphone mobile. Une dépense de plus dans le souci d’appauvrir davantage la population rd-congolaise.
MYRIAM NZEKE