Présente à travers ses œuvres dans plusieurs magazines de la mode et de la femme en Afrique, Sabrina Nsadisi est styliste-modéliste. Depuis le début de cette année, elle s’est décidée de rompre avec l’ombre et tient à se pointer au-devant de la scène pour fidéliser avec toutes les personnes qui admirent ces réalisations, mais qui ne la connaisse pas. « Je veux avoir une nouvelle clientèle, me faire un nom et devenir une référence », a laissé entendre cette ancienne de l’ISAM.
Votre parcours en quelques lignes ?
Je suis diplômée d’Etat en Coupe et Couture du lycée Technique de la Gombe, graduée en modélisme et licenciée en Design Textile, de l’Institut Supérieur des Arts et Métiers, ISAM.
Que faites-vous présentement ?
Actuellement, je suis en pleine carrière professionnelle dans le but de promouvoir mes œuvres et de me faire un nom à travers le monde.
Etes-vous indépendante ou dirigez-vous une structure ?
Jusque-là, je suis indépendante. Bientôt, j’aurai une structure bien établie.
Qui s’appellera ?
SD. C’est-à-dire Sabroz Design.
Avec qui débutez-vous cette aventure ?
Je la débute seule.
A quand l’inauguration de votre établissement ?
C’est pour très bientôt. Et votre site est parmi les organes de presse qui couvriront cet événement.
Quelle est votre spécialité dans la mode ?
Je suis plus dans la couture dame. C’est-à-dire dans la tenue de soirée,- habillement pour mariée, demoiselle d’honneur…), les vêtements relaxes et autres.
Avez-vous déjà organisé un défilé de mode ou une exposition ?
Je n’ai pas encore organisé une activité solennelle. J’ai tous les deux dans mes projets.
Entre les deux, que prévoyez-vous dans un bref délai ?
Le défilé de mode.
Quand est-ce qu’il y aura lieu ?
Cette année, entre août et septembre.
C’est qui votre modèle dans le stylisme et dans le modélisme ?
J’en ai plusieurs. Je cite Giles Touré pour l’Afrique et Coco Chanel pour l’Europe.
N’avez-vous pas peur des vêtements chinois qui envahissent le marché congolais et coûte très moins cher ?
Non. Pas du tout. Nous confectionnons des vêtements. Le seul avantage est qu’ils produisent en quantité industrielle et nous en très petite quantité. Nous sommes plus dans des commandes personnalisées et limitées. Nous parlerons réellement de la concurrence lorsque nous aurons des matériels industriels et des financements.
CINARDO KIVUILA