La République Démocratique du Congo continue encore à faire du surplace sur la primordiale question de la liberté de presse. Des arrestations arbitraires et harcèlement en l’encontre des journalistes sont enregistrés chaque année sur le sol rd-congolais occasionnant de front une violation des droits humains. Occupant la 150ème place sur 180 pays au classement mondial de la liberté de la presse, la Rd-Congo a encore des progrès à réaliser dans ce secteur.
Ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya a, lors de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, le lundi 3 mai 2021 à Kinshasa, appelé les professionnels des médias à renforcer leurs structures de régulation et d’autorégulation. Une aubaine pour lui de plaider auprès du gouvernement pour des reformes salutaires dans son secteur en vue de la protéger le métier de journaliste.
« Vous savez tous, aussi bien que moi, que notre métier est infiltré par ceux qu’on appelle des moutons noirs qui, régulièrement, font du dérapage et ternissent l’image de notre profession. Si nous voulons parvenir à cette dépénalisation, nous devons renforcer nos structures de régulation et d’autorégulation. En attendant, une loi plus moderne et plus protectrice, je vais soumettre au gouvernement la proposition d’un moratoire sur les arrestations des journalistes pour des faits de presse », a déclaré Patrick Muyaya.
Le ministre de la communication et médias appelle par ailleurs, tout le monde à faire ce chemin ensemble dans la sincérité et la responsabilité. Ancien journaliste, Patrick Muyaya est très attendu pour notamment donner du baume au coeur afin de redorer le blason de son secteur longtemps terni.
CHADRACK MPERENG