Le chanteur rd-congolais Fally Ipupa est dans le lot des artistes rd-congolais jouissant de leur métier. Inscris à la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique – SACEM -, Ducap est en partie épargné de la contrefaçon et la mauvaise gestion des droits d’auteur en République Démocratique du Congo.
Lors d’un entretien exclusif avec Eventsrdc.com, Fally Ipupa a glissé un mot sur le secteur des droits d’auteur en Rd-Congo, que seule, la Société congolaise des droits d’auteurs et des droits voisins – Socoda – a le monopole de gérer.
« Je suis un artiste signé. Je suis à la SACEM. J’échange souvent avec mon ainé Blaise Bula. Quand j’ai besoin des conseils celui qui m’en a procure », a déclaré Fally Ipupa. Et de rajouter : « Je pense qu’en Rd-Congo, il faut que ce secteur des droits d’auteur soit restructuré. C’est sera une bonne chose pour les artistes ».
Depuis des années, les artistes se lamentent sur la gestion des droits d’auteur par la SOCODA. Même à l’ère des technologies de l’information et de la communication –TIC -, cette structure a du mal à contrôler la chaîne des ventes et de la consommation de la musique en Rd-Congo.
Selon une étude menée par Etienne Kambala – journaliste pour Eventsrdc.com en 2020, 80% de la population kinoise, seulement, reçoit de la musique via téléchargement libre ou pirate (internet, bluetooth ou wifi direct sans payer un rond), 6% de la population achète des fichiers dans des points de ventes physiques et légaux, 12% reçois les fichiers via les transferts auprès des vendeurs ambulants et 2% télécharge légalement ou achète des œuvres via des plateformes légales.
Aujourd’hui, les culturels et les artistes plaident pour que ce secteur des droits d’auteur soit ouverts à tous question d’avoir plusieurs structures de collecte et de gestion des droits d’auteur afin que les artistes vivent de leur métier. L’Administration des droits d’auteurs du Congo – ADACO – qui a succité de l’espoir en 2020, malgré la présence de la covid-19, a depuis un moment calmé ses ardeurs.
Pour limiter aussi la contrefaçon, les artistes doivent se tourner vers des plateformes sérieuses pour la distribution de leurs œuvres. En Rd-Congo, Muska, Baziks, Kivuzik, et MD Music se pointent comme des firmes qui militent pour le bien des créateurs musicales par la vente en ligne. De quelle loi s’appuie toutes ces plateformes musicales made in DRC (Rd-Congo) ?
(Ré) écoutez en podcast le récent passage de Fally Ipupa sur Eventsrdc FM
https://soundcloud.com/eventsrdcfm243/itw-101-fally-ipupa-son-retour
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MYRIAM NZEKE