Le rd-congolais Bismack Biyombo a capté 26 rebonds lors de la victoire 99-84 des Raptors de Toronto, son club, face aux Cavaliers de Cleveland, ce 21 mai 2016, en demi-finale du championnat nord-américain de basket-ball (NBA). Une performance très rare en NBA.
Bismack Biyombo a failli entrer dans la légende du basket-ball et de sa ligue la plus célèbre : la NBA.
Le joueur des Raptors de Toronto a en effet capté 26 « rebonds » lors d’un match entre les deux meilleures équipes de la région (Conférence) Est, ce 21 mai 2016. Soit 18 sous son propre panier (rebonds défensifs) et 8 sous le panier adverse (rebonds offensifs).
Le Congolais aurait établi un nouveau record en phase finale (play-offs), s’il avait rattrapé le ballon une 27e fois, après un tir raté par les Cavaliers de Cleveland ou par un de ses partenaires.
Biyombo comme Olajuwon, une légende africaine de la NBA
Seuls l’Américano-Nigérian Hakeem Olajuwon (en 1984) et l’Américain Dwight Howard (en 2015) ont faut aussi bien dans l’histoire des play-offs NBA.
La performance défensive du natif de Lubumbashi (RDC) est d’autant plus remarquable qu’il est moins grand (2 mètres 06) qu’un Howard (211 cm) ou qu’un Olajuwon (213 cm).
Un match plein d’agressivité
Face à Cleveland, Bismack Biyombo semblait monté sur ressorts et aimanter tous les ballons. Preuve supplémentaire, il a agrémenté sa prestation titanesque de 7 points marqués et surtout de 4 tirs adverses contrés.
Son agressivité, parfois à la limite de la correction, a permis à l’équipe canadienne de garder une chance de disputer la finale du championnat nord-américain, face au vainqueur de Golen State-Oklahoma City (finale de la Conférence Ouest).
Bismack Biyombo n’a ainsi pas hésité à envoyer au sol LeBron James, la star des Cavaliers, l’un des trois meilleurs basketteurs au monde. Et il a littéralement éteint des adversaires imposants comme Kevin Love et Tristan Thompson.
Bientôt, un contrat très lucratif
« Il a été monstrueux, s’extasiait après coup DeMar DeRozan, le joueur vedette des Raptors. Il nous a maintenus à flot ».
Bismack Biyombo a ponctué plusieurs de ses actions défensives comme le faisait son illustre compatriote, Dikembe Mutombo : en agitant son doigt en signe de « non, vous ne marquerez pas ».
Le joueur de 23 ans a voulu ainsi prouver qu’il avait l’étoffe d’un Mutombo ou d’un Olajuwon. Le Congolais, dont le contrat avec Toronto expire bientôt, devrait en tout cas en signer un très lucratif, dès cet été. Bien plus que ses 3 millions de dollars annuels actuels.
DAVID KALFA (RFI.FR)