GSMA : « L’amélioration de la connectivité, l’accessibilité et la formation des jeunes en Afrique », au centre des échanges

Ouvert le 28 février 2022 à Barcelone en Espagne, le programme ministériel de la GSMA s’est clôturé le jeudi 3 mars 2022. Plusieurs ministres, régulateurs et opérateurs africains de la téléphonie mobile ont participé à ce programme de grande envergure pour l’amélioration de la connectivité, l’accessibilité et la formation des jeunes.

Selon les informations qui nous sont parvenues par la cellule de communication du ministère rd-congolais des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication – PTNTIC -, durant ce programme, des discussions constructives ont été lancées par la directrice de la région Afrique GSMA, pour trouver des solutions aux problèmes de connectivité, d’accessibilité et de l’éducation des jeunes de ce continent. Après un partage d’expérience entre participants, plusieurs propositions ont été faites en présence des délégués de la GSMA et de la Banque mondiale.

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En ce qui concerne l’apprentissage des jeunes, il a été proposé que des formations soient mises dans une base des données mise en place par la GSMA, l’Union internationale des télécommunications – UIT – et la Banque mondiale, qui permettront à tous les centres de formation d’acquérir un certain niveau de base.

Par rapport à l’accessibilité, il y a nécessité de prendre en compte plusieurs aspects qui sont liés à la politique, aux niveaux technique, économique et social. « Quand on parle de connectivité et d’accessibilité, sur le plan réglementaire et au niveau de la régularisation, il y a des acteurs qui sont chargés du développement des infrastructures, comme des opérateurs des télécommunications étant donné que c’est leur métier et leur rôle par rapport aux obligations qui sont liées à leur cahier de charge », ont soulevé les participants.

Et de rajouter : « Ils ont besoin d’apporter une certaine connectivité dans le territoire mais ils ont besoin d’être accompagnés par la réglementation. Le régulateur doit avoir des mécanismes qui permettent que la connectivité soit réelle dans certaines zones au niveau du territoire, notamment les zones rurales par rapport aux zones urbaines où il y a plus de rentabilité ».

Sur ce, il a été proposé de peaufiner des stratégies de mise en place qui poussent certains constructeurs à installer les usines, à mettre en place des outils qui sont développés pour les marchés africains avec des coûts abordables qui permettraient réellement de baisser les prix.

Quant aux recommandations, les participants ont souhaité que le problème de l’Afrique soit abordé différemment et séparément sur plusieurs facteurs avec des bases et des seuils d’accessibilité qui permettront d’évaluer le travail. Après échange d’expériences et d’idées, il a été retenu que le comité directeur de la GSMA et la Banque mondiale travailleront ensemble pour traiter le cas de chaque pays.

GLODY NDAYA