La 3ème édition de la Foire des femmes des médias se poursuit au chapiteau du collège Boboto à Kinshasa. Pour cette 2ème journée, le thème autour des échanges a porté sur « La promotion de l’égalité des sexes en milieu professionnel en RDC ».
Dans un cadre d’échanges, de partage d’expériences, trois sous-thèmes ont agrémenté cette 2ème journée dont « la scolarisation de la jeune fille : un canal de lutte contre la discrimination en milieu professionnel », « statut de la femme congolaise sur le plan juridique, politique et social » et enfin « l’égalité des sexes dans les milieux professionnels : obstacles, défis et opportunités ».
Dans une salle mixée des journalistes, blogueurs, activistes, les intervenantes ont à tour de rôle présenté quelques notions sur l’égalité des sexes, relevé les différentes conventions qui protègent les droits des femmes et démontré l’importance de la scolarisation dans la lutte contre la discrimination en milieu professionnel.
En ce qui concerne l’égalité des sexes dans le milieu professionnel médiatique, quelques journalistes présents à ces assises approchés par notre rédaction pensent que les femmes ont un pourcentage élevé en terme de représentativité dans la sphère médiatique rd-congolaise mais beaucoup plus dans l’audiovisuel.
« Ca dépend d’une rédaction à une autre, il y a de rédaction où la fréquence féminine se fait sentir mais je pense aussi que tout dépend de choix d’une journaliste à une autre, dans la presse écrite par exemple, il y a moins de femmes comparé à la télé. J’ai comme l’impression que c’est plus dans l’audiovisuel qu’il y a plus de femmes », intervient Tantia Sakata du journal la Tempête.
Selon une autre journaliste de la télévision Kin 24, c’est vrai que ce combat de l’égalité des sexes dans le milieu professionnel en général et médiatique en particulier existe, en particulier en ce qui concerne l’égalité des sexes dans le milieu professionnel en général et médiatique en particulier, existe mais on peut quand-même dire qu’aujourd’hui les femmes se démarquent dans leur travail au quotidien et occupent une place à côté des hommes. « On ne peut crier victoire d’emblée mais on dit que le combat avance et le pourcentage ne fait qu’augmenter », dit-elle.
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GLODY NDAYA