En République Démocratique du Congo, les médias sont un véritable pouvoir même si de nombreux efforts pour la liberté de la presse restent à faire. Entre difficultés économiques et violation de la déontologie, la presse rd-congolaise est souvent reprochée par plusieurs de manquer de professionnalisme. Dans une litanie des médias qui naissent, figurent les « médias gossip » qui ont du vent en poupe.
Leur but est de colporter les potins des politiciens, des vedettes et des stars. Les médias gossip sont réputés pour leur désinvolture et en font souvent des tonnes pour les thèmes qui les intéressent tels que mariage, divorce, détournement, vol et sextape. « Gossip » traduit en français « commérage » raconte tout ce qui est vie d’une personnalité publique.
En Rd-Congo, les médias gossip sont légion, la plupart sont des médias en ligne. Ils rapportent des ragots sur des sujets et attisent des polémiques pour faire réagir et gagner plus d’abonnés. D’aucuns estiment que les sujets sur le sextape, le mariage et le divorce sont les plus évoqués par ces médias « peoples » qui intéresseraient plusieurs internautes.
Aujourd’hui, ces médias gossip font incontestablement du bruit sur la toile plus que les médias professionnels. Même s’ils en rajoutent une couche, leur objectif reste cependant atteint. Quid de la régulation de ces types de médias dans l’espace numérique rd-congolais ? Véhiculent-ils la bonne ou la mauvaise information sur la République Démocratique ou auprès des rd-congolais ? Constituent-ils un danger immédiat ou lointain ?
CHADRACK MPERENG