En République Démocratique du Congo, le potentiel cinématographique est intarissable. Créateur d’emplois, le cinéma rd-congolais souffre cependant d’un manque de fonds d’aide par le gouvernement. Face à cette situation, le cinéaste rd-congolais Moyindo Mpongo plaide pour un soutien financier de Kinshasa.
Le cinéma rd-congolais prend le taureau par les cornes. Entre manque d’industrie et absence d’infrastructures adéquates, il avance à pas de fourmi. En outre, le manque de financement par le gouvernement n’en reste pas moins palpable. Le défi à relever est énorme même s’il reste un secteur capable de générer des milliards de dollars par an.
Alors qu’il annonce la sortie imminente de son premier film d’action « Haute trahison » produit par Moyi Films et Image Drama et réalisé par Patrick Ken Kalala, Moyindo en appelle au soutien financier des autorités rd-congolaises. La star de Cœur d’Afrique veut plus d’égalité dans les privilèges pour les cinéastes comme c’est souvent le cas avec les musiciens, les footballeurs et les boxeurs. « De la même manière que les footballeurs, les boxeurs, les musiciens… les cinéastes aussi ont besoin des financements », plaide-t-il sur son compte Twitter.
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Moyindo Mpongo, une interpellation qui vaut son pesant d’or
Cette interpellation de ce talentueux cinéaste vaut toute sa valeur. Force est de constater malheureusement aujourd’hui que la musique bénéficie de plus d’appui du gouvernement que les autres arts qui eux, souffrent d’un manque total de soutien. Plusieurs projets de jeunes sont rarement appuyés, c’est avec des moyens de bord que plusieurs artistes arrivent à s’en sortir. Conséquence logique, le cinéma rentre dans le lot des arts complètement négligés voire oubliés.
Pourtant, les autorités cassent leur tirelire lorsqu’il s’agit des footballeurs, des musiciens et des boxeurs. De l’octroi des jeeps au Léopolds Basketball à l’octroi des passeports diplomatiques aux musiciens Koffi Olomide, Gims, Dadju et au boxeur Martin Bakole, les exemples sont légion. Pourquoi ce deux poids deux mesures ? Les cinéastes sont-ils obligés de se transformer en musiciens, footballeurs ou boxeurs pour bénéficier de l’apport du gouvernement ?
Ce plaidoyer de Moyindo Mpongo est livré à l’approche de la sortie de son premier film d’action « Haute trahison » qu’il a lui-même produit, mais réalisé par Patrick Ken Kalala. Un film avec un casting excitant où on retrouve notamment Helena Aziza, Alireza Gharehkhani, Jonathan Amani, Kevin Kaizer, Dieuvi Samba, Mediatryss Bosco, Ibrahim Matshima, Béni Mukela, Hylde Rhema, Ryan Carter, Diana Ngalula, Vicky Moza, Michel Kateba et Jemimah Colman. Un long métrage paré être un nouveau succès pour le phénomène de 40 ans après en avoir mis plein la vue à la série à succès « Ndakisa » et au film passionnant « Cœur d’Afrique ».
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CHADRACK MPERENG