La question du soutien de l’État rd-congolais aux industries culturelles et créatives taraude l’esprit. Le secteur du cinéma au pays vit depuis de longues années, un marasme économique, infrastructurel et structurel profond qui fait chanceler son marché. Dans le souci de voir ce cinéma rd-congolais émerger, les cinéastes Moyindo Mpongo, Nancy Adjani et Prisca Enzilame, ont été reçus le samedi 1er octobre 2022, par Chrispin Yoka, secrétaire général du ministère de la Culture, Arts et Patrimoines.
Entre difficultés économiques, absence des salles de cinéma adéquates et faible production, le cinéma rd-congolais ne semble pas pour l’instant sorti de l’auberge. Plusieurs professionnels du secteur notamment au sein de la jeune génération, pensent à des marges de manœuvre afin de faire exister le 7ème art au pays, certains s’appuyant sur des fonds extérieurs face au manque de fonds d’aide par le gouvernement.
L’écart demeure pourtant abyssal entre la RDC et d’autres pays africains comme le Nigeria qui, grâce à son propre modèle économique, a su faire émerger son industrie locale de production et de distribution. Pourtant, avec plus de 100.000.000 d’habitants, la RDC devrait tirer son épingle du jeu démographique.
Face à cette problématique de l’émergence du cinéma rd-congolais notamment le manque d’appui aux créateurs du 7ème art, les cinéastes Moyindo Mpongo, Nancy Adjani et Prisca Enzilame ont été reçus, le samedi 01 octobre 2022, par Chrispin Yoka, secrétaire général du ministère de la Culture, Arts et Patrimoines.
Dans des échanges fructueux, les quatre convives ont nourri d’énormes espoirs trouvant ainsi la clef du mécanisme. « De la même manière que les footballeurs, les boxeurs, les musiciens…les cinéastes aussi ont besoin des financements », plaidait il y a deux mois, Moyindo Mpongo.
Des échanges qui on l’espère, feront bouger les lignes dans l’avenir notamment dans le traitement des dossiers des professionnels du secteur du cinéma au sein du ministère de la Culture, Arts et Patrimoines.
CHADRACK MPERENG