Depuis ce matin (11 octobre 2016), des cadres et agents démissionnent en cascade chez Samsung RDC. Est-ce un effet Galaxy Note 7 qui venait d’être retiré du marché mondial de téléphonie mobile ou une simple coïncidence? Ci-bas, la déclaration du personnel de cette entreprise:
Nous savions déjà qu’au niveau global, Samsung Electronics avait fort à faire avec le rappel de plus de 2 millions et demi de portables Note 7, en raison du fait que certaines batteries explosaient.
Mais en RDC également, la branche Samsung ne sait plus à quel saint se vouer. La concurrence, Huawei en tête, est enfin parvenue à s’imposer comme une alternative crédible au géant sud-coréen. En effet, de plus en plus de congolais n’hésitent plus à préférer la marque chinoise à la marque sud-coréenne dont les prix sont de plus en plus hors de portée pour les ménages congolais. Mais ce qui est plus inquiétant, ce sont en réalité les démissions en cascade que connaît régulièrement la branche RDC de Samsung Electronics. Plus de quatorze agents ont rendu le tablier en moins de deux ans. Ce qui représente approximativement 50% de son effectif.
La dernière vague de démissions a vu partir en quelques semaines, le Responsables des Produits Junior Biswese, le Responsable des Grands Comptes Bertin Mubonzi et Sébastien Adambu, Directeur du département de la téléphonie. Dans cette vague de démission, Mademoiselle Lakasi Elisabeth celle qui faisait office de ressources humaines quant a elle, est sortie est sortie par la petite porte. Alors quid de toutes ces démissions?
D’après nos enquêteurs, il apert que le nœud du problème au sein de la branche RDC, n’est rien d’autre que la Direction Général avec a sa tête Mr. Bill Kim. Inconnu du grand public, il apparaît comme le grand manitou au sein de son entreprise qu’il dirige en petit tyran (pas très éclairé). Il a fait du népotisme, du clientélisme et de la discrimination sa marque de fabrique en gestion des ressources humaines. Grand manipulateur, menteur, il utilise la fourberie sans vergogne pour servir ses propres intérêts.
Depuis sa prise de fonction en 2013, il a fait de cette branche un cirque ambulant dont il est devenu le clown en chef. Homme sans vision, sans véritable business plan, il base néanmoins sa stratégie sur le dévouement des employés dans un premier temps, et ensuite sur la division.
Encore très récemment, à l’insu de son staff, il engage un enquêteur privé de la compagnie G4S pour vérifier les parcours académiques et professionnels de ses employés. Et ce, trois ans après les avoir engagés et peut être en violation flagrante de la loi sur les enquêteurs privés. En sus, nous faisons appel à toutes les autorités locales afin de confirmer ou non si le fait d’enfermer un travailleur dans son lieu de travail constitue ou pas une infraction.
Car, c’est ainsi que le sieur Bill Kim opère généralement. En enfermant chaque jour depuis plusieurs années, François, un membre de son personnel de maison. Une forme d’esclavage moderne. François est enfermé dans la résidence de Bill, sans aucune possibilité de sortie malgré les risques d’incendies. Pendant que Bill Kim lui, libre de ses mouvements officie dans les locaux de Samsung. L’opération est simple. Lorsque François termine les tâches ménagères lui assigné, il doit appeler son patron, pour qu’on vienne le libérer.
Au sein de cette entreprise, il y a lieu d’observer des anomalies et des violations surprenantes de la loi du travail. D’abord Samsung RDC fonctionne sans règlement d’entreprise, et sans manuel de l’employé.
Ensuite, toutes les opérations financières sont faites directement à partir de Dubaï. C’est à dire que les distributeurs officiels de Samsung achètent et paient directement la succursale de Dubaï, évitant ainsi le fisc congolais. En réalité, Samsung RDC ne paie aucune taxe à l’Etat Congolais en dépit du fait que la branche fait près de plus de 80 millions de dollars par an, en vente de téléphones et électroménagers. Quelle est la part dû au trésor congolais ?
Ce même Bill Kim favorise la tricherie pour les appels d’offres, préférant les entreprises avec lesquels il peut se permettre d’être sujet à la corruption passive. Il en est de même avec des distributeurs officiels, inconnus par les services fiscaux de l’Etat. Ils n’ont aucune existence légale en RDC mais opèrent en toute impunité en violation de la loi congolaise. (Afrika International- Krishna). Nous aimerions passer outre les multiples tricheries que ce nommé Bill Kim facilite avec ses sbires. Il fait louer les voitures de ses protégés à la Branche, afin que celle-ci en supporte le coût et se partage les bénéfices avec ses protégés. L’un d’eux emploie une société factice (la sienne semble-t-il) pour ponctionner Samsung RDC quant aux différentes démarches pour l’octroi de visa et des passeports. Dans la ville de Kinshasa, les kinois s’interrogent sur le manque de visibilité de la marque Samsung. L’argent du marketing aussi, est utilisé parfois à d’autres fins que le marketing. La corruption bat son plein au sein de Samsung RDC. Gageons que Bill Kim et son groupe de lascars ne sont pas étrangers à la montée de la corruption dans notre pays.
Nos fins limiers nous apprennent que Bill Kim de part son attitude, collectionne les procès en tout genre.
Le plus récent est celui pour lequel il avait été condamné au travers de sa branche, par le TGI Gombe dans l’affaire l’opposant à son ancien employé Hervé Batunga. Il a aussi perdu dans le dossier l’opposant à Maître Benoit Tshibangu, à qui Samsung n’avait jamais payé les honoraires. Ect….
Ce qui est certain, c’est que quelque chose ne tourne pas rond au sein de Samsung. Il y a quelques mois, Samsung RDC engage des journaliers pour des activités de terrain. Ces derniers sont impayés ca fait près de 3 mois, mauvaise image de la Marque.
Nul n’est besoin de vous dire le niveau très bas de motivation au sein de cette entreprise, où semble-t-il que vous soyez congolais ou étranger, votre bonne fortune varie. A Samsung, il est de coutume d’éviter de tomber malade, d’éviter d’être endeuillé et surtout d’éviter de mourir car vous recevrez très peu de support de votre employeur.
Ce qui est certain ce que de nos jours, la RDC n’a pas besoin d’entreprise de ce genre qui bafouent les droits des congolais, qui violent les lois de notre pays et qui insultent notre culture. Toutes ces compagnies doivent être mises à l’index et se conformer au législateur congolais.
Ci-dessous la liste des personnes ayant démissionné de Samsung RDC en 24 mois:
Noms Prénoms Titres
1. ADAMBU Sébastien IM Business Leader
2. MUBONZI Bertin IM corporate and Key Accounts Manager
3. LAKASI Elisabeth Human Resources representative
4. KATO Laeticia IM Marketing Assistant
5. BISWESE Junior IM Products Manager
6. KAZADI Jean-Luc CE Trainer
7. KABASELE Jean-Claude B2B Head
8. IKOLO Guy SVC Manager
9. N’SINGA Paul-Christian IM Business Leader
10. LUFULUABO Patou CE Products Manager
11. M’PAMBIA Pamela SVC Assistant
12. BATUNGA Herve Legal Representative
13. MUTOMBO Arlette CE Marketing Manager
14. NIKESH Nilesh In charge of Indian Community
NDLR : Les consommateurs rd-congolais aimeraient savoir le lieu où ils doivent s’adresser pour être dédommagé. L’affaire Galaxy Note 7 et la démission des cadres et agents de Samsung RDC pourraient affecter l’image de marque de ce géant sud-coréen. Rappelons que le même Samsung est en justice avec le géant américain Apple. Le verdict sera sûrement rendu en juin 2017.
Du noir, alors du noir pour Samsung.
DANY KABANGA