« Insensibles », « railleurs » et « hypocrites », voilà comment beaucoup décrivent les réseaux sociaux aujourd’hui. Un univers toxique, une caisse de résonance pour plusieurs qui s’en servent pour régler des comptes. Le comble est que la compassion a laissé la place au sadisme.
Les réseaux sociaux ont été crées dans le but de favoriser et de développer les interactions sociales. Ils ont réussi à rapprocher les gens du diable Vauvert. Plus besoin d’aller voir la famille pour annoncer une nouvelle ou connaître son état de santé. Ils vous facilitent la tâche en un temps record.
Fort malheureusement, les réseaux sociaux deviennent au jour le jour un carrefour dantesque où n’importe qui peut cracher son venin à n’importe qui. Dérision, racisme, guerre religieuse…le mal a sans doute atteint son paroxysme.
La réaction « Haha » assaille les publications tristes
Pas besoin d’avoir un diplôme de philo pour cerner le contenu d’une publication sur les réseaux sociaux.
Suite à la demande de ses utilisateurs qui estimaient que le bouton “j’aime” n’était plus adapté à certaines situations, Facebook a dû déployer depuis 2016, de nouvelles réactions. “Grrr” par exemple pour exprimer la colère, “Wouah” pour exprimer la surprise ou encore “Haha” pour exprimer la tristesse.
Parmi ces réactions, une n’est pas cependant utilisée à bon escient. « Haha » assaillit non seulement des publications jouissives et cocasses, mais est aussi utilisée même pour des publications tristes. “Inconcevable !”
Beaucoup estiment que ces réactions des internautes amplifient la bêtise humaine. D’autres pensent plutôt à ces humains pervers qui démontrent toute leur éducation “ratée” sur les réseaux sociaux. Une chose est sûre, la réaction “Haha” divise les internautes.
CHADRACK MPERENG