Accusée d’avoir logé 104.000 dollars américains dans ses coffres-forts après avoir reçu 204.000 dollars américains auprès du gouvernement Sama Lukonde pour la bonne organisation des obsèques du célèbre saxophoniste rd-congolais Verckys Kiamuangana Mateta, la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines Catherine Kathungu contactée par notre rédaction, souligne que les fonds débloqués ne sont pas destinés aux partages, mais plutôt aux funérailles dignes de l’illustre disparu.
À travers les fonds reçus, le ministère engagera les dépenses selon les lignes bien définies et elle a la charge d’organiser les obsèques en appui à la famille biologique de Verckys dit Vévé Kiamuangana. « Aucun sous n’est débloqué pour les artistes. Je pense qu’ils auront tous besoin du ministère quand ils seront fatigués de leur médisance et de leur médiocrité », a dit la Ministre Catherine Kathungu Furaha qui se voit vilipender sur les réseaux sociaux.
D’ajouter : « Nous avons fait comme nous faisons avec tout le monde. D’ailleurs, aux familles, nous n’avons jamais rien donné de pareil. C’est une clique d’artistes qui veulent ternir notre image. Alors trop bon, trop couillon. Nous espérons qu’à l’avenir, ils s’organiseront et ils n’auront pas besoin du gouvernement. Car, le gouvernement ne leur doit rien du tout ».
Sereine, elle compte honorer ce géant de la musique congolaise et africaine comme le veut le Président rd-congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et son Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge. Elle ne pense pas baisser ses bras face à un groupe de musiciens qui n’attende que la disparition de leurs collègues pour parler argent et empocher quelques billets. « Qu’ils écrivent et qu’ils parlent. Qu’ils n’arrêtent pas. Je suis très désolée de cette manière indigne des artistes qui ne savent pas revendiquer leurs droits. Ils sont pathétiques », a laissé entendre la Ministre.
Rappelons que les récents agissements inhumains ont été également enregistrés lors de l’organisation des obsèques du chanteur rd-congolais François Matumona dit Général Defao en janvier 2022.
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Certains experts en droits d’auteurs et droits voisins interrogés sur l’implication d’un gouvernement dans les funérailles d’un artiste pensent que cette démarche n’est pas obligatoire ni constitutionnelle. Ils estiment qu’avec le bon fonctionnement de ce sous-secteur de la culture et des caisses ou des associations, les artistes et leurs dépendants ne pouvaient pas se plaindre pour leurs soins médicaux, leurs obsèques et autres comme dans plusieurs pays du monde.
Par ailleurs, ils estiment que la libéralisation et la gestion des droits d’auteurs et droits voisins par les gestionnaires qualifiés seront salutaires pour les artistes, les culturels et autres. Sans cela, ils mourront pauvres et les traces de leurs productions, interprétations et cessions ne seront pas visibles. Cependant, ils exhortent tous les corps concernés de soutenir la Ministre Catherine Kathungu à la Présidence, à la Primature et au Parlement (Sénat et Assemblée nationale) pour que la libéralisation souhaitée et initiée par elle, se fasse progressivement, même à travers un décret du Premier Ministre Sama Lukonde avant que les législateurs n’élaborent une loi réaliste et futuriste, qui ensuite sera promulguée par le Chef de l’État rd-congolais et appliquée.
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Ils pensent que la création de plusieurs sociétés privées collectives ou spécialisées par les rd-congolais, encadrées par un régulateur et surveillées par le ministère de la Culture, Arts et Patrimoines et l’inspection générale des finances, boosteront tant soit peu l’économie rd-congolaise et impacteront le social des prestataires. « Les artistes doivent grandir et s’organiser pour leur avenir comme tout congolais lambda », a conclu la Ministre.
CINARDO KIVUILA