La capitale rd-congolaise, Kinshasa a organisé du 28 au 30 avril 2023, la première fenêtre des éliminatoires des Jeux paralympiques Paris 2024. C’était l’occasion pour le secrétaire général de la Fédération internationale de basketball sur fauteuil -IWBF-, Gerry Smith et d’autres membres de cet organe faitier du basketball sur fauteuil au monde de juger le niveau des joueurs de la zone centrale.
Alors que les autres continents ont un grand nombre des participants aux compétitions internationales qu’organise l’IWBF, l’Afrique n’a qu’une place. Comme c’est le cas pour les Jeux paralympiques 2024 où les africains ne se disputent qu’un ticket chez les hommes et les dames. Pourquoi un tel choix ? Au cours d’un échange avec Eventsrdc.com, Gerry Smith nous a donnés plus d’éclaircissement.
« Durant les récentes compétitions, nous avons remarqué que les nations africaines n’avaient pas un bon niveau de jeu. Voilà pourquoi les places sont réduites. Nous envisageons organiser des compétitions en Afrique afin de rehausser le niveau de cette discipline », dit-il.
Et de donner le plan de renforcement des capacités sur la discipline : « Il y a beaucoup de problèmes liés aux infrastructures sportives en Afrique. Nous allons organiser plusieurs formations au profit des entraineurs et des officiels chez les hommes et les femmes. Nous ferons de notre mieux pour contribuer au développement de cette discipline en Afrique et vous verrez que le nombre de participants va augmenter. »
Notez qu’en Afrique centrale, la Rd-Congo a une longueur d’avance sur d’autres pays. Grâce à la Fédération congolaise de basketball sur fauteuil – FECOBAF-, chapeautée par Gégé Kuzubanata, les Léopards sont toujours actifs.
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ETIENNE KAMBALA