Ce n’est pas qu’un style de musique, c’est toute une culture, un héritage, une science, une histoire, une traversée des générations, une odyssée. La rumba autrefois appelée “Nkumba” se distingue par son originalité sans être marginale, sa douceur, sa chaleur, sa ferveur, son esthétique sont sans commune, mais le défi éthique demeure.
Genre résilient qui rassemble, qui s’adapte, qui se réinvente, qui voyage…la rumba est une véritable science, un genre des légendaires rythmes et compositions qui garde son prestige.
En 2021, elle a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO grâce à ses couleurs, sa saveur poétique, son inventivité, son charme, son mariage avec la sape. Deux ans après cette sacralisation, beaucoup évoquent son avenir.
Bien des défis restent à relever dans la pérennisation dont la promotion de l’éthique nationale dans la perfection des textes. La rumba, cette mode de vie, est aujourd’hui bousculée par l’éclosion de nouveaux styles. Mais encore faudrait-il ne pas oublier que son développement est inhérent au mariage avec d’autres genres. Cette coexistence met la lumière une meilleure acceptation du genre même si, cette grande rumba est bien légitime depuis plusieurs années.
Des grandes voix sorties de diverses écoles ont battu en brèche pour donner à ce style ses lettres de noblesse. La majeure partie de ses adeptes trouve en lui une richesse culturelle incontournable. Au regard de son attrait, ses mots poétiques et captivants, la rumba rd-congolaise est un pur délice, un pont intergénérationnel qui fait encore parler d’elle.
Le combat aujourd’hui demeure l’éthique nationale qui donnera à ce genre qui a créé plusieurs mouvements culturels, un meilleur contexte scientifique, ainsi qu’une régénération lyrique.
Face à la peur d’une probable disparition, la rumba continue de se faire plutôt entendre et être exploitée à bon escient. Un genre qui rassemble les peuples et qui évolue.
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CHADRACK MPERENG