Soucieux de booster le football rd-congolais à travers les compétions scolaires. Le groupe Coca-Cola et la Bralima ont lancé la 7ème édition de Copa Coca-Cola, ce samedi 18 mars, au stade Albert du collège Boboto, à Kinshasa. Pour mieux éclairer l’opinion sur les différents avantages que renferment cet événement, le chef du produit Coca-Cola Frederick Fataki nous a accordé cette interview exclusive. Après, la ville de Lubumbashi, Coca-Cola tient à conquérir toute la République Démocratique du Congo en organisant chaque année et simultanément ce championnat pour écoliers. « Pour nous, la Copa Coca-Cola est une tradition que nous avons commencé et nous allons continuer », a dit Frederick –Chef de produit Coca-Cola.
Comment se déroulera cette 7ème édition de « Copa Coca-Cola » ici en République Démocratique du Congo ?
Pour la première fois en sept ans Copa Coca-Cola se tient dans la ville-province de Kinshasa et dans la province du Haut-Lomami, précisément dans la ville de Lubumbashi. C’est l’innovation de cette édition. Nous tenons donc, à étendre ce championnat scolaire au delà de Kinshasa et cela se fera progressivement.
Combien d’écoles (équipes) avez-vous retenu pour cette édition et qu’est-ce qui est prévu sur le plan organisationnel ?
Nous avons 256 équipes pour Kinshasa et 180 à Lubumbashi. Cette compétition se joue simultanément entre les deux villes. Il y aura une finale à Kinshasa et une autre à Lubumbashi, et les meilleurs joueurs qui seront détectés représenteront la RDC au camp d’entrainement d’été durant les grandes vacances en France.
Plus de 400 équipes pour les deux villes, ne c’est pas une grande charge pour la Bralima et Coca-Cola ?
La Copa Coca-Cola n’a rien à démontrer en RDC ou ailleurs. Il y a beaucoup de structures qui ont voulu faire comme nous, mais qui se sont arrêtées à mi-chemin. Pour Coca-Cola, c’est une tradition. Nous avons commencé et nous allons continuer.
A quand la finale ?
Elle se jouera sauf imprévu, entre le 20 et le 21 mai 2017 dans les deux villes. Comme nous sommes durant une saison pluvieuse, nous ne pouvons pas trop nous fier totalement à nos dates. Il se pourrait qu’il pleuve et que certains matches soient reportés, et perturbés le calendrier classique. Bref, la finale aura lieu durant le mois de mai.
Que pouvons-nous retenir de six précédentes éditions de « Copa Coca-Cola » tenues à Kinshasa ?
Chaque année, nous tenons toujours à faire plus que l’année précédente. Jusque-là, je pense que c’est la presse est mieux placée pour évaluer notre compétition ici en RDC.
Quel est la particularité de votre championnat ?
La Copa Coca-Cola est tout d’abord une compétition pour les jeunes de moins de 15 ans. La spécificité de cette année qui est un vrai challenge pour nous, n’est rien d’autre que d’étendre cet événement au-delà de la ville-province de Kinshasa. Parce que les six précédentes éditions étaient organisées dans le même cadre. Le fait de tenir un même championnat dans deux villes d’un même pays est pour nous un challenge que nous avons relevé et nous pensons faire mieux dans les années à venir pour que la Copa Coca-Cola se joue dans toutes les villes de la République Démocratique du Congo.
A combien s’élève la cagnotte de cette édition ?
Pour notre championnat, ce n’est pas la cagnotte qui compte. Mais c’est plutôt, le fait d’amener les jeunes dans une compétition pour qu’ils puissent se faire valoir et se faire vendre. Pour nous, la cagnotte importe peu. Elle n’est pas pour une équipe. Elle est, plutôt, une enveloppe qui permet à l’école gagnante d’investir dans le football et dans le sport en général. C’est un secret de polichinelle qui est toujours dévoilé à la finale. Nous publions toujours ce que nous remettons au vainqueur.
Travaillez-vous aussi avec la FECOFA ou c’est simplement avec le ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté ?
Nous travaillons avec le ministère de l’EPS-INC et l’UCOSIS qui est l’organe technique pour l’organisation des activités sportives dans les écoles.
CINARDO KIVUILA