Porté comme un salvateur par ses fanatiques et autres lors de sa nomination par ordonnance présidentielle et lors de son élection comme Président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication – CSAC – en République Démocratique du Congo, Christian Bosembe est éssouflé après une année et onze mois.
Il ne sait pas auprès de qui se confier. Aussitôt, investi par le Parlement en décembre 2022, il s’était confié au ministre d’État ministre du Budget Aimé Boji et au ministre des Finances Nicolas Kazadi, mais cela n’avait pas produit des effets positifs. Plusieurs journaux et médias d’informations en ligne accusaient sa cellule des finances d’être en conivences avec la chaîne des dépenses pour récupérer un mois de salaire lié aux indemnités de sortie de tous le personnel de l’époque du Président sortant Christophe Tito Ndombi.
Ancien attaché de presse dans cette institution d’appui à la démocratie, le journaliste rd-congolais Bobo Mokonzi a alerté l’opinion congolaise, le jeudi 10 octobre dernier avec ce X (tweet) : « Silence cimetière au Csac. Les agents et cadres sèchent le boulot à volonté. Ils sont fatigués de l’impaiement. Ils demeurent à ces jours des éternels impayés de la République. Même le Président du Csac, sans perspective, entre deux avions, ne sait même pas quand ses agents seront payés« .
« Entre temps, les Hauts Conseillers de la République bénéficient des invibles et ils se la coulent douce. Certains parmi eux, n’étant pas sûr du lendemain, misent sur les jeux d’hasard (Pari foot, Winner, 1x bet) pour réaliser leurs projets d’avenir« , a-t-il ajouté.
À découvrir, à travers ce lien,
https://x.com/bobomokonzi/status/1844131309364576664?s=12
Toujours pour susciter l’attention des autorités de la République Démocratique du Congo, le même journaliste revient avec un deuxième tweet : « De toutes les institutions de la RDC, le CSAC ne serait-il pas l’enfant oublié du Président Félix Tshisekedi et de la Première Ministre Judith Suminwa ? Le personnel de Christian Bosembe enregistre plus de 22 mois d’impaiement. Le même président du CSAC qui préfère se balader dans les airs est incapable d’activer le paiement des indemnités de sortie du personnel et des Hauts Conseillers du CSAC de l’ère de Tito Ndombi. Cette situation date de novembre 2022. Qui pour sauver cette institution d’appui à la démocratie et régulateur des médias et de la communication en RDC ? », a-t-il revélé.
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DANNY KABANGA