Devant Gliss, Koffi Olomide a encore eu des étoiles plein les yeux après une présentation conquérante de la chroniqueuse de La Télé d’ICi lors de la rubrique LTI Météo en marge de l’émission du jeudi 24 octobre 2024.
Regarder La Télé d’Ici sur la Nouvelle Chaine Ivoirienne, programme incontournable de divertissement, c’est se plonger dans les abysses de l’ambiance mais bien excellente et professionnelle loin d’humeurs rabat-joies et soporifiques. L’énergie dégagée par l’ensemble de l’équipe, sa bonne culture générale et l’enchaînement des rubriques intéressantes rendent l’émission plus vivante et fantastique.
Des personnalités de diverses domaines qui y ont défilé, n’ont jamais tari d’éloges à la maîtrise magistrale de la situation du journaliste Cheick Yvan et de ses chroniqueurs qui brillent par leur ingéniosité et inventivité. Ce qui permet d’ailleurs à La Télé d’Ici d’être l’un des programmes les plus suivis en Côte d’Ivoire.
Dans le rang des personnalités séduites par l’émission et son contenu, figure la star rd-congolaise Koffi Olomide, pas toujours appréciée à sa juste valeur par la chronique musicale rd-congolaise. Lors de son passage à la LTI le jeudi 24 octobre 2024, le Grand Mopao a été visiblement ému par la présentation atypique et métaphorique de la très talentueuse chroniqueuse Gliss dans la rubrique LTI Météo. Pour une deuxième fois après 2023, Gliss a charmé Koffi Olomidé par son assiduité, sa technique de présentation et son brin de fierté. Flatté par ce bel hommage, Koffi l’a prise dans ses bras pour la féliciter chaleureusement. Une séquence empreinte d’un torrent d’applaudissements du public présent à l’émission.
Les chroniqueurs rd-congolais ont du chemin à faire
En RDC, les chroniqueurs musicaux, on en voit des tonnes. Mais peu seulement font un travail professionnel. Elle est loin l’époque de Benoît Lukunku, Manda Tchebwa, Ilunga Mwana Bute où la chronique musicale avait une grande valeur.
À force de plonger dans les polémiques, les chroniqueurs rd-congolais perdent du crédit et de la légitimité. Par leur méthode insipide et leur style convenu et ressasseur, ils font tous presque la même chose. À cause de cette situation, plusieurs artistes musiciens du pays refusent même à répondre à leur invitation. Si certains les recadrent sérieusement par leur manque de déontologie et d’éthique, d’autres sont tout simplement déçus par leur manque criant de culture.
Voyant ce que les ivoiriens proposent – qui de surcroît sont excellents dans le secteur audiovisuel -, les chroniqueurs rd-congolais devront coûte que coûte repousser les limites du burlesque pour en prendre de la graine de leur professionnalisme. Changer de méthode n’est pas une question d’un jour, mais bien un travail perpétuel dans le but de relever la pente provoquée.
CHADRACK MPERENG