Si les dernières éditions du Championnat d’Afrique des nations féminin de handball ont souvent passé inaperçues auprès du club rd-congolais, celui organisé à Kinshasa suscite déjà un engouement particulier.
Les rivalités entre les deux Congo, notamment en ce qui concerne les binationaux, sont au cœur de l’attention. Alors que certaines joueuses hésitent souvent, Yvernellie Kouelamambou a fait un choix clair et assumé : celui de défendre les couleurs de la République Démocratique du Congo.
Arrière gauche des Léopards depuis 2021, Yvernellie n’a jamais porté un autre maillot que celui de la RDC. « Ma première sélection remonte à juin 2021 lors de la CAN au Cameroun. C’était un immense honneur de représenter mon pays », confie-t-elle. Cette compétition a marqué le début d’une belle aventure pour cette jeune joueuse, qui a depuis participé à deux autres éditions du Championnat d’Afrique des nations féminin.
En 2022, lors de la 25ème édition du championnat d’Afrique au Sénégal, elle a vécu une expérience intense avec les Léopards, malgré l’élimination prématurée de l’équipe. Cette CAN, sa troisième à seulement 23 ans, lui permet de gagner en expérience et de renforcer son lien avec ses coéquipières.
« C’est une immense fierté de pouvoir accueillir cette honorable compétition qu’est la Coupe d’Afrique, et d’autant plus que cela va donner une réelle vitrine au handball à Kinshasa », avait-elle déclaré.
Originaire des deux Congo, avec une mère rd-congolaise et un père congolais, ce qui explique l’orthographe de son nom, Yvernellie a choisi de représenter le pays de sa mère. Ce choix, mûrement réfléchi, est une source de fierté pour elle et elle le vit à l’instant même.
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PLAMEDI MASAMBA