Le keffieh, plus qu’une identité arabe, un patrimoine culturel universel

Le keffieh est la définition de lutte et de résilience au Moyen-Orient. Au-delà de sa symbolique culturelle, il revêt un intérêt soutenu grâce à sa beauté atypique. Hier une identité arabe, aujourd’hui un style et un patrimoine culturel immatériel reconnu officiellement par l’UNESCO.

À l’origine du keffieh appelé aussi shemagh, les bédouins. Le foulard au style spécifique s’ancre dans la mémoire tel un héritage incontournable arabe au Moyen-Orient. En Palestine, il est un symbole du nationalisme.

Au-delà du contexte identitaire, le keffieh est porté pour se proteger contre le froid, le vent, le soleil ou le sable dans les régions désertiques. Cet emblème est bien plus qu’une question de région ou de religion, il est devenu universel.

L’évolution du monde aidant à la diversité et à l’adoption des tendances d’autres cultures, le keffieh a très vite trouvé sa place dans les cœurs des citoyens de la planète terre et rapproche les peuples. Il est porté par tous et dans divers domaines de la vie. Son attirance esthétique est bien plus qu’un avantage à pouvoir aimer le porter.

En RDC, de plus en plus de jeunes font de cette coiffe un véritable style. Une adoption qui s’illustre de la plus belle des manières, et pas que chez les musulmans. Beaucoup l’utilisent pour soigner leur style et donner plus de valeur à leur ouverture d’esprit. Pas question de contrainte ni d’un poids culturel quelconque. L’universalité, c’est ce qui importe le plus. Cette noblesse acquise du keffieh dans le monde est une preuve que la coiffe est très appréciée.

CHADRACK MPERENG