Pourquoi pas un concours pour désigner le Directeur Général et Directeur Général adjoint du CCAPAC (Part.3) ?

Quel profil idéal, neutre, fédérateur, expérimenté et apolitique pour diriger le Centre Culturel et Artistique des Pays de l’Afrique Centrale ?” est la question que se posent des milliers d’artistes et de culturels d’Afrique Centrale depuis l’inauguration de ce temple d’inspiration et de créativité, le samedi 14 décembre dernier par le Président rd-congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en compagnie de la Première Ministre Judith Suminwa et de la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, Yolande Elebe Ma Ndembo.

En effet, en analysant de près, on note que le Centre est créé comme « service public« , disposant d´un comité de pilotage composé de 11 ministres membres du gouvernement central dont les ministères ont un lien direct avec la culture, les arts, les patrimoines, l’éducation et la diplomatie. Une nouveauté dans les services publics RDC !

Comme dans plusieurs pays du monde, le délégué ou le directeur général d’un centre culturel est nommé après avoir été soumis à un ou plusieurs concours.

Plusieurs professionnels de ce secteur souhaitent vivement un appel à candidatures suivi d’un concours, et ce dernier ou cette dernière sera reconnu (e) par une ordonnance présidentielle et non pas par Décret du Premier Ministre.

Par ailleurs, ils invitent Félix Tshisekedi, Judith Suminwa et Yolande Elebe à ne pas nommer le Directeur général sur base des accointances ou des familiarités ou encore de régionalisme. Ils pensent que ce centre à dimension sous-régionale mérite une personne qui fera l’unanimité et qui est physiquement, moralement et professionnellement jeune ayant une bonne moralité et avec un casier judiciaire vierge. Ils estiment qu’il y a des rd-congolais en République Démocratique du Congo à même de le diriger dignement après une série d’épreuves.

Se référant aux désordres et crises à répétition existant dans la gestion collective des droits d’auteurs et droits voisins, plusieurs artistes et culturels souhaitent que le CCAPAC soit confié à un manager ou un gestionnaire qualifié, plutôt qu’aux artistes et culturels de la soixantaine, septentaine ou plus qui n’ont pas pu se distinguer dans la gestion au cours de trois dernières décennies de l’histoire de la République Démocratique du Congo.

S’agissant des noms de telle ou telle personnalité citée dans plusieurs groupes ou forums whatsapp et Facebook, même dans les comptes X (Twitter) et Facebook voire les articles de presse, plusieurs associations et autres organisations d’artistes et de culturels s’appuient à notre média pour attirer l’attention de Félix Tshisekedi, Judith et de Yolande Elebe sur sa probable nomination comme Directeur Général. Ces organisations culturelles laissent entendre que le profil ne manque pas ici au pays pour diriger ce Centre, il y a lieu d’organiser un concours et soumettre les postulants à une série des questions concernant leur projet culturel, le business model du Centre, leur vision du Centre et éventuellement sur les partenariats à tisser avec d’autres Centres de même nature aux fins d’assurer son développement.

La Première Ministre n’a pas droit à l’erreur !

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