Auteur compositeur, interprète et ingénieur des sons, Makela Mu Kongo évolue dans le rap depuis 2003 à Kinshasa, là où il à fait ces débuts. En 2006, il s’installe en Belgique et cinq ans après, en 2011, il se lance dans le rap en lingala, langue locale de la Rd-Congo. Makela sortira en 2015 son premier album « Na ye » qui sera bien accueilli en par le public belge et d’ailleurs. Cette année 2017, il revient avec un nouveau son « To fanda », disponible sur plusieurs plateformes d’écoute et de téléchargement légales. Interview.
Qu’est-ce qu’il y a de particulier dans « To fanda » que l’on ne retrouve pas vos anciennes chansons comme « Aza na moto », « Toko zwa elonga » ou encore « Miziki likembe » ?
La différence est que dans mes morceaux contenus dans mon premier album « Na ye », tous les titres avaient leurs identités musicales de par leurs textes et leurs sons. Dans « To fanda », j’ai essayé de changer de direction artistique. Donc, je me suis perfectionné en chant. C’est quelque chose que je n’avais pas mis dans mon premier album. Dans ce nouveau son, je suis un peu sorti de ma zone de confort « To fanda » c’est un genre d’Afro ballade.
De quoi parler vous dans le titre « To fanda » ?
Dans ce morceau, je parle juste d’un fait réel, d’une histoire d’amour dans laquelle un homme demande la main d’une femme qu’il aime plus que tout et qui est prêt à l’épouser. En lui répétant à tout moment qu’il veut vivre avec elle « Tika nga na fanda na yo ».
Le nouveau morceau est disponible sur quelles plateformes musicales ?
Mon nouveau son « To fanda » est déjà disponible sur toutes les plateformes de téléchargement légale comme « Itunes », « Spotify », « Google play », « Tidal », « Amazon », « Deezer » et bien d’autres encore.
Avec quel Beatmaker avez-vous travaillé ?
L’architecte sonore qui a travaillé ce son n’est rien d’autre que moi. Il faut noter que je suis un artiste à plusieurs casquettes. Je suis aussi Beatmaker. J’ai bossé sur ça de A à Z, vu que l’inspiration débordait en moi et je voulais sortir quelque chose qui va de paire avec le texte de « To fanda ».
Est-ce que vous envisagez faire un remix de « To fanda » ?
Oui, c’est possible de faire un remix, voire même d’autres versions de se son. Car cela nous est déjà passé à la tête, donc moi et mon équipe artistique de Bwania Kikuku et de Maudev Recordings.
Quel est le nom du prochain morceau que vous comptez sortir ?
Je préfère garder le silence parce que ça sera une surprise pour le public. Le prochain titre sera juste variée comme d’habitude, mais pour l’instant laissons les gens consommer « To fanda », et la suite sera encore agréable.
YVES DIBOKO