Avec « Caligula », Le Karmapa prestera au FIRE à la Place de la Gare

Après 3 années sabbatiques, Jean-Jacques Kibinda dit « Le Karmapa » ou « Prince de la rumba » signe son retour scénique avec l’album « Caligula ». « Avec ce disque, je suis une fois de plus sur les traces de Franco Luambo Makiadi, Rochereau Tabu Ley, Jeannot Bombenga, Jean Serge Essou, Vicky Longomba, Jamais Kolonga, Nkwamy, Kallé Jeff, Pamelo Muka et autres. Je suis très convaincu que Caligula aura plus de succès que mes précédents opus –Je m’appelle toi, Riposte et Le Millionnaire », a avancé Le Karmapa.

De poursuivre : « Un jour, je suivais la télé et j’ai vu Papa Lutumba Simaro dire au présentateur d’une émission musicale que je jouais la musique comme Sam Mangwana. J’étais surpris et rempli de joie par rapport à cette déclaration ».

 

Très satisfait du choix porté sur lui par les organisateurs du Festival International de la Rumba et de l’Elégance –FIRE 2017, Le Karmalove promet une belle prestation au public qui viendra à cet événement. « Je rends hommage à Yahvé parce que je jouerai avec Sam Mangwana sur le même podium, le 1er juillet prochain, à la Place de la Gare. C’est un souhait réalisé », a témoigné le Prince de la rumba.

 

Pourquoi « Caligula » ? L’artiste répond simplement qu’il est inspiré par la lecture des récits sur l’empereur romain qui trouvait le plaisir en maltraitant et en tuant ses proches. Pour lui, c’est une forme d’interpellation à toutes ces personnes qui se comportent ainsi. Cet album de deux volumes a 15 chansons telles que « Bébé gourmand », « AVC » et un générique (seben). Signalons que c’est pour la première fois qu’il signe une chanson mouvementée communément appelé générique.

L’affiche de l’album « Caligula » du chanteur rd-congolais Le Karmapa.

Pour se trouver une place dans la sphère musicale nord-américaine, l’artiste a signé un featuring avec une jeune chanteuse congolo-américaine célèbre dans le district de Philadelphie, aux Etats-Unis d’Amérique. « J’encourage le concepteur du festival de la rumba pour cette initiative. Car, plusieurs peuples du monde protègent et multiplient des projets sur les musiques qui sont nées dans leurs pays à l’instar du jazz pour les américains, le reggae pour les jamaïcains, la salsa pour les brésiliens, le zouglou pour les ivoiriens. Je défendrai la rumba jusqu’à mon dernier souffle », a dit Le Karmapa.

CINARDO KIVUILA