Cela n’arrive pas tous les jours. Recevoir des couronnes des lauriers de la part des autres artistes tant on sait que la musique rd-congolaise est gangrenée sinon nourrie par la polémique. Koffi Olomide, Fabregas, Patsha Bay et Marshall Dixon n’ont pas loupé l’occasion de féliciter leur collègue, Fally Ipupa, pour le travail abattu dans son quatrième opus, « Tokooos », ainsi que pour le succès récolté depuis sa sortie le 7 juillet 2017.
Sur son compte Instagram, que de beaux messages en provenance de ces collègues musiciens et des autres célébrités du monde de show biz. Ils ont aussi invité les mélomanes tant de la Rd-Congo que du monde entier à se procurer cet album de 18 titres à travers les différentes plateformes digitales de vente de musique telles Deezer, ITunes, Google play, Amazone et Spotify. La Merveille de la musique rd-congolaise est félicité de partout.
Cependant, le dernier né des albums de Fally divise les mélomanes quant aux nouveaux styles exploités. Entre le 7 et le 9 juillet 2017, plusieurs jeunes rd-congolais, actifs sur Facebook, se sont sentis choqués quant aux beats ou rythmiques choisis par l’artiste et son actuelle maison de production –Universal Music.
Pour eux, Ipupa est et demeure africain et n’a pas le droit d’abandonner la culture de son pays parce qu’il veut conquérir le monde. Peu à peu, ils reviennent à la raison et renouvellent leur attachement à Dicap.
Certaines sources rapportent que la maison de production, Universal Music, a jeté son dévolu sur ce style de musique, car, a-t-elle estimé, Fally n’a plus rien à prouver en Afrique où il a brillé de mille feux avec le Quartier latin et en carrière solo depuis 2006. Il est donc temps pour Dicap de se lancer à l’international et le contenu de « Tokooos » en témoigne. Ce label à réputation mondiale tient à mieux vendre l’artiste en Europe, en Amérique, en Asie et en Océanie.
CINARDO KIVUILA