Figure de la scène congolaise, Ray Lema ressuscite et transfigure le répertoire de cette légende locale, chroniqueur du petit peuple. Echos de concerts enfiévrés où le public se réapproprie tout un pan de son patrimoine musical.
A Kinshasa, rien de tel pour lancer une «animation» dans la conversation que de comparer les talents du tout-puissant Franco et du seigneur Rochereau, les deux vénérables maestros de la rumba locale.
Qu’on soit bloqué à midi dans une voiture en plein embouteillage ou tanké passé minuit à la terrasse d’un bar surchauffé de sons, tout le monde a son mot à dire, et si possible une anecdote fleurie à l’appui. A chacun son style, un peu comme lorsqu’on évoque la rivalité entre les Beatles et les Rolling Stones.
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JACQUES DENIS (Envoyé spécial de Liberation.fr au Jazz Kif à Kinshasa)