À 67 ans, Koffi Olomidé accepte un tout nouveau défi, celui de jouer un méga-concert à l’hippodrome de Paris-Vincennes. Difficile mais bien surmontable.
Atteindre un gros challenge pour un sexagénaire au temple du trot, c’est loin d’être une opération aisée. Des générations passent mais Koffi Olomidé reste le même. Indémontable et beaucoup plus réinventé. Sa musique est loin d’être ringarde puisqu’elle traverse des époques.
Koffi Olomidé, c’est ce chanteur de charme qui fait craquer des cœurs depuis près de 60 ans à l’image d’un crooner. Son valeureux apport dans la chanson congolaise est immense.
Premier artiste africain à livrer un concert à l’ex-Bercy, ouvrant la voie à plusieurs autres du continent, il s’est construit son mythe au fil des succès. Le réel devoir de transmettre aux autres l’a toujours animé. Avec le Quartier latin international, il a mis en place toute école de talents qui ont prouvé de quoi ils sont capables.
Après plusieurs années d’absence sur la scène hexagonale, notamment pour des raisons judiciaires et l’embargo interminable des combattants radicaux, Koffi Olomide y revient en 2025 avec grande force.
Réécrire l’histoire
L’annonce de son concert à l’hippodrome de Vincennes en 2025 a fait écho. Koffi Olomidé repart à l’abordage après plusieurs années d’hibernation spectaculaire en France.
Si le Grand Mopao croit dur comme fer réaliser un carton dans ce circuit dévolu au sport hippique qui a une capacité de plus de 80.000, d’aucuns restent dubitatifs sur la capacité pour la star rd-congolaise à jouer à bureaux fermés.
D’abord en terme d’une génération de fans qui est totalement différente de celle de 2000 quand il avait rempli Bercy par exemple. L’autre prétexte, c’est son absence interminable sur la scène parisienne. Pour certains, cela pourrait jouer en sa défaveur. Sans oublier son statut de chanteur polémiste qui ne l’épargne pas non plus.
Qu’à cela ne tienne, Koffi Olomidé est déterminé à envoûter le public français et donne déjà le ton d’un vainqueur qui aura triomphé à l’hippodrome de Vincennes en 2025.
CHADRACK MPERENG