À travers le single « Congolese », Didjak Munya se lève pour reconquérir le monde (Interview) 

En actualité avec son nouveau single « Congolese » réalisé et sorti en novembre 2020 depuis les États-Unis d’Amérique où il réside, Didjak Munya est présent dans plusieurs médias du monde dans le but bien assurer sa promotion. Dans cette œuvre, elle présente et vante les vertus de la femme congolaise qui attire plusieurs hommes qui l’approchent. Au cours de notre entretien, il évoque sa carrière, ses perspectives et la mise en place de la représentation de son label Bambou Records à Kinshasa. Pour ce faire, il a déjà détecté quelques talents qu’il produira incessamment.

« A ce jour, je suis toujours le même artiste connu au nom de Didjak Munya, auteur-compositeur et interprète d’origine congolaise pour ceux qui me découvre. Je suis un rappeur de carrière, mais je viens un peu de migré vers un style nommé rumba trap, question de m’adapter à la tendance vue mon grand absence sur les médias », a-t-il déclaré.

Rappelez votre discographie à nos internautes qui vous découvrent à travers cette interview ou qui se rappellent de vous ?

Artiste rappeur rd-congolais en résidence actuellement aux Etats-Unis d’Amérique. J’ai à mon actif deux albums et quelques singles déjà sortis en collaboration avec plusieurs artistes musiciens sur des titres comme « Ma Passion » feat avec le feu Papa Wemba, « Mukusa » feat Larousse Marciano, « Souza » feat Lokua Kanza, « Laisse-toi allez » feat l’animateur Bill Clinton, « Amitié » feat Oliverman, « Munya Wetu », « Dododo », « Ba ndeko ya basi » et pleins d’autres. Actuellement, je suis en promotion de la sortie de mon nouveau single intitulé « Congolese ».

Parmi toutes ces chansons citées, lesquelles selon vous, sont des chefs-d’œuvre ou des tubes ? 

Je dirais plus des titres comme « Mukusa » qui avait fait beaucoup des bruits à l’epoque, le titre comme « Munya Wetu » qui est un style dont je suis le précurseur appelé Folk Hip Hop ou encore le titre « Ma passion », mais en gros, je pense que souvent c’est difficile de demander à un père quel est ton enfant préféré.

Une année après la sortie du single « Loketo », vous vous décidez de sortir « Congolese ». Quel bilan faites-vous de ce précédent single ? 

J’avais décidé de ne plus le sortir le single « Loketo », car, je n’étais pas trop satisfait du résultat. Donc, j’étais rentré au studio pour la refaire. Ensuite, je me suis retrouvé au studio et j’ai pondu le titre « Congolese ».

À quand la sortie du clip de « Congolese » ? 

Le titre « Congolese » était déjà sorti sur toutes les plateformes légales de téléchargement depuis le dimanche 15 décembre de cette année 2020 et la vidéo était déjà en ligne sur YouTube depuis le samedi 19 décembre dernier.

Quels sont les musiciens qui ont signé dans votre label ? 

Actuellement, je suis en train de monter une équipe à Kinshasa et bientôt, l’acheminement des matériels de Bambou Records. Je voudrais faire les choses bien et propre. Donc, nous avons déjà identifié quelques artistes dont je cache encore les noms, mais qui ont un talent fou et pourront être signé chez nous. Nous allons aussi travailler avec d’autres artistes justes en collaboration pour par exemple des dates aux Etats-Unis d’Amérique.

Après plusieurs années passées aux États-Unis d’Amérique, pensez-vous un jour vous produire à Kinshasa et dans d’autres Rd-Congo ? 

Bien sûr ! Voilà d’ailleurs, mon équipe et moi, avons lancé la promotion dans mon pays, la République Démocratique du Congo. Là, c’est chez moi. La RDC reste ma maison et un enfant est toujours heureux de rentrer manger chez eux. Sauf imprévu, nous allons mettre un plan avec des partenaires pour 2021.

Quelles sont vos relations avec vos collègues pionniers du hip-hop rd-congolais ? 

J’ai des superbes relations avec presque tout le monde de ma génération et nous avons même un groupe whatsapp dénommé : Family Music. Là, il y a plusieurs artistes de ma génération et de la nouvelle génération dans ce groupe.

Est-ce possible que votre label initie la réalisation et la production d’un album qui vous rassemblera au-delà de vos egos ? 

Pourquoi pas. Moi, personnellement, je préfère collaborer avec les gens moins conflictuels, mais nous savons tous très bien que le congolais en particulier, les kinois ont des égos démesurés. Pour mon projet d’album, j’ai déjà prévu des featurings avec quelques-uns pour une collaboration sauf imprévu.

Pouvons-nous espérer un featuring avec une célébrité musicale américaine ? 

C’est un peu trop tôt pour ça. Si l’occasion se présentait pourquoi pas. Les  personnes qui me connaissent savent que je ne recule devant rien et je suis très têtu, car je lâche difficilement mes objectifs. Bien sûr, tout cela avec le soutien de Dieu.

Un conseil aux jeunes musiciens rd-congolais présents en République Démocratique du Congo ? 

Prenez le temps de bien faire les choses. Evitez de sauter vite sur l’égo de la star, car beaucoup ont du succès, mais rien dans la poche. Nous, à notre époque, nous étions presque tous véhiculés et certains déjà responsables. Travaillez durement et ne jamais laisser personne vous dire que vous n’allez pas y arriver. Il faut toujours croire à vos rêves.

R(é) écoutez en Podcast le récent passage de Didjak sur Eventsrdc FM

CINARDO KIVUILA