La cour d’appel s’est prononcée le lundi 17 juin 2024 sur le procès opposant le chanteur français d’origine rd-congolaise, Dadju à son ancien label Wati-B.
Durant la période « L’Apogée » de la Sexion d’Assaut, Dadju avait signé un contrat avec Wati-B prévoyant deux albums solos. Cependant, ces projets n’ont jamais vu le jour. Dadju formant à la place le groupe The Shin Sekaï avec Abou Tall. Après deux mixtapes et un album, le duo s’est séparé en 2017 pour entamer des carrières solos.
En novembre 2017, Dadju dévoile son premier album « Gentleman 2.0 », produit par sa propre structure Amaterasu Prod. Porté par les singles « Reine » et « Bob Marley », le projet a été certifié disque de diamant en moins d’un an. Wati-B, mécontent de cette réussite, a saisi le tribunal des prud’hommes en juin 2018, reprochant à Dadju d’avoir « rompu les contrats d’artiste du 30 mai 2012 et 1er juin 2013 de façon anticipée et injustifiée ».
Le 17 janvier 2020, la justice a donné raison à Wati-B, estimant que Dadju avait « violé ses obligations contractuelles et son obligation de loyauté ». Malgré cette victoire, Wati-B a fait appel, réclamant désormais 1,1 million d’euros de préjudice à Dadju.
Cependant, l’appel a pris une tournure différente. La cour d’appel a estimé le 24 avril 2024 que Wati-B avait « fait preuve d’inertie et d’immobilisme » à l’égard de Dadju, justifiant ainsi sa rupture de contrat. Finalement, Dadju n’est condamné qu’à verser 10.000 EUR au titre du préjudice d’image, bien loin des 1,1 million d’euros réclamés par Wati-B.
EVENTSRDC AVEC VENTESRAP