Contrairement à ce que la famille de la victime avait déclaré dans sa plainte à la Police, Vodacom Congo a indiqué que la fille qui aurait été violée par le Comédien Saï Saï, n’a pas 16 ans, mais plutôt 21 ans. Un expert de cette entreprise des télécommunications l’a démontré dans son rapport lors de l’audience du 28 février dernier, au Tribunal de Grande Instance de la Gombe.
Ce rapport t atteste que la victime était munie d’une attestation de perte des pièces indiquant qu’elle est née en 1994 et non 1998, lorsqu’elle s’était présentée à Vodacom pour son enregistrement en qualité d’abonnée. Si donc cela s’avérait exact, « la violée » n’est pas une mineure. Autre chose. L’expertise de la téléphonie cellulaire renseigne que le numéro du portable de la « victime » avait émis et reçu des appels de différents réseaux, à savoir : Vodacom, Tigo et Orange, entre 22h00
et 1h30′. Pour les plus amples informations, le juge a décidé que l’expert du leader dans le monde cellulaire puisse revenir, pour fournir les identités des personnes qui étaient en contact avec la fille du 26 au 27 janvier 2015. Rappelons que la victime est détentrice d’un numéro Vodacom.
Qu’à cela ne tienne, la partie civile rejette en bloc ce rapport présenté par le réseau cellulaire. Pour les avocats de la fille, l’attestation de naissance établie par l’Etat-civil est la seule et l’unique pièce qui prouve l’âge d’un individu en Rd-C. Et non une simple attestation de perte de pièces.
Il faut signaler que le Ministère public avait requis un médecin pour examiner la victime. Le médecin a déjà fait son travail et le résultat démontre que la victime n’avait pas de problèmes. Son état physique était bon. Mais, le Tribunal a exigé un second examen par un autre médecin. Sur ce point, les avocats du prévenu Saï Saï estiment qu’il n’y a plus lieu de revenir en arrière d’autant plus que le premier médecin avait déjà fixé les parties en cause.
Après confrontation, le Tribunal a fixé la prochaine audience en date du 5 mars 2015.
JD (LA PROSPERITE)