En détention provisoire depuis le samedi 25 janvier 2020, à l’Inspection provincial de Kinshasa – IPKIN – pour avoir divulgué les vidéos nudes d’Eliane Bafeno qui fait la chronique des médias, le basiste rd-congolais et ancien membre de l’orchestre de Moïse Mbiye, Jérémie Nkongolo a totalisé, ce samedi 1er février 2020, une semaine aux arrêts.
Le vendredi 31 janvier 2020 était significatif pour cet artiste rd-congolais. Ces amis et collègues artistes musiciens se sont unis comme un seul homme devant l’IPKIN pour exiger la libération immédiate de ce membre de l’Asbl Mwana INA. Selon eux, Jérémie est détenu illégalement et il mérite une libération sans aucune autre forme de procès. « Libérez Jérémie Kongolo. Arrêté et détenu illégalement à l’IPKIN depuis le 25 janvier 2020 », lit-on sur la banderole.
Les membres de la famille de Jérémie disent qu’ils ne voient pas clair sur ce dossier qui n’a pas des faits précis et concis. « On accuse mon oncle d’avoir divulgué les vidéos dénudées d’Éliane Befano et de Mireille Mukeni. L’autre version rapporte que c’est lui, le malfaiteur et la troisième version, que c’était lui qui avait volé le téléphone du pasteur Moïse Mbiye. Les faits ne corroborent pas. Toutes ces trois affirmations sont fausses », a confié Aurélie Ilanga, nièce de Jérémie à Eventsrdc.com
Les amis et collègues du bassiste accusé, demande aux autorités plus particulièrement au Président de la République, Félix Tshisekedi de s’impliquer dans ce dossier qui ternie l’image de la justice rd-congolaise. « La justice détient une personne pour une échéance de 48 heures, mais aujourd’hui, c’est déjà le sixième jour. Deuxièmement, il y avait une réquisition du parquet général, puis transmise à l’IPKIN. Jusqu’à ce jour, cette institution n’a jamais accusée réception de la lettre. Nous demandons au Président Félix Tshisekedi et au Ministre de la Justice de s’impliquer personnellement sur ce dossier flou », implore Aurélie.
Pour rappel, Eliane Bafeno (20 ans), ancienne fidèle de l’église Cité Béthel et figurante dans le clip de la chanson « Ye oyo » du pasteur-chanteur gospel Moïse Mbiye, a déposé une plainte contre ce dernier, le lundi 20 janvier 2020, au Parquet général de la Gombe, à Kinshasa. Elle accuse Moïse d’atteinte à la vie privée, de viol pour avoir couchait avec elle à l’âge de 17 ans, d’avortement forcé, de menace de mort et d’autres infractions.
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TRESOR TSHINKUNKU
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