Opérateur socio-culturel rd-congolais évoluant dans le secteur des bars et brasseries, Albert Mavungu s’est entretenu avec la rédaction d’Eventsrdc.com au lounge bar et restaurant « Touche de piment » à Gombe. Gonflé à bloc, Mavungu a exprimé toute sa satisfaction au sujet des arrivées des bières « Nkoyi Rumba » à la Tequila de la Bracongo et « Victoire » de la Bralima. En tant qu’expert du monde du divertissement et de la bonne ambiance à Kinshasa, il a laissé entendre qu’il est important pour ces deux sociétés brassicoles de la capitale de se mettre au diapason pour répondre favorablement aux attentes de leurs consommateurs. Entretien.
Les deux brasseries en activité en RD Congo ont chacune lancé une nouvelle de bière en l’espace d’un mois. En tant que professionnel du secteur, comment l’analysez-vous ?
C’est une bonne chose, parce que le marché évolue et le besoin des consommateurs aussi. Il est important que les deux brassicoles se mettent au diapason pour répondre favorablement aux attentes de leurs consommateurs. Raison pour laquelle elles ont lancé les deux produits complètement différents, mais avec des segments bien ciblés. Vous êtes très actif dans ce secteur. A défaut de goûter à chacun de ces produits, vous avez au moins été en contact avec des documents qui les présentent.
Personnellement, comment définissez-vous ces produits ?
La «Nkoy Rumba» est un produit novateur que les consommateurs ne connaissent pas forcément au Congo. C’est une bière aromatisée à la Tequila qui est un alcool équivalent du rhum mexicain. Et l’alliage de cet arôme de Tequila et de la Nkoy a donné une appellation et une identité nationale qui est « Rumba ». Ce mariage a donné un produit très rafraîchissant, destiné à tout type de clients, surtout, les femmes qui l’a apprécient déjà et continueront à l’apprécier.
En ce qui concerne «Victoire», c’est bien d’avoir un produit ayant une appellation qui nous parle. Lorsqu’on évoque victoire à Kinshasa, nous avons la référence -La Place des artistes dans la commune de Kalamu, ndlr. La Victoire, c’est un symbole de réussite, de positivité… C’est une bière qui passe bien parce qu’elle est légère. Elle se consomme bien.
Ces deux goûts existent déjà à l’étranger ou elles sont propres à ces deux brasseries ?
Pour la Rumba, oui. Elle a des grandes-sœurs et des cousines qui sont la Soul, la Corona, la Desperados, la Skol Castus… C’est un peu dans le même état d’esprit. En revanche, la bière Victoire une bière blanche qui est différente de toutes les autres bières de la gamme que la Bralima a pour l’instant. Elle se positionne différemment, touche une cible différente et répond tout justement à un besoin.
Pensez-vous qu’avec la présence des bières importées, ces deux produits se comporteront très bien sur le marché ?
C’est mon souhait. Nous devons être conscients d’une chose: nous sommes congolais et nous devons consommer congolais. Consommer veut dire que dans l’industrie congolaise, ce sont des emplois pour les congolais. Plus vous consommez des produits étrangers, moins il y aura d’emplois pour les congolais.
Le calcul est très simple. Il est important que nous, congolais, mettions en avant nos produits et les favorisions. A ce jour, nos produits sont élaborés dans les mêmes standards que ceux venus de l’étranger. Pourquoi alors prendre chez les voisins? Consommons congolais.
Ces bières sont-elles présentes à « Les Jeudis du Klubb », nouveau concept que vous avez largué il y a peu de temps chez le Klubb ?
Victoire qui vient de naître sera présente parce que « Le Klubb » est un espace affilié à la Bralima en matière des boissons locales. Victoire, étant un produit de la Bralima, sera naturellement en place dès le jeudi prochain pour l’After du Klubb. En revanche, la Nkoyi Rumba ne sera pas de la partie, parce qu’elle est un produit de la Bracongo.
CINARDO KIVUILA