Travailleur silencieux, Ahumbi Loose Arnaud, artiste musicien et ingénieur des sons rd-congolais, est en plein studio pour l’enregistrement de son tout premier opus, « 59 », devant contenir sept titres du style musical folko-urbain. De la vingtaine révolue, #Al’s Mr 59 évolue sans producteur et a lancé un cri de cœur à l’endroit de toute personne de bonne foi et disposant des moyens financiers conséquents d’assurer la commercialisation de son album à l’international. Selon les prévisions de l’artiste, l’opus sera sur le marché du disque avant la fin de cette année 2017.
Quel est le principal message de votre tout 1er opus ?
Son message essentiel est le changement des mentalités dans la société.
Le featuring caractérise, de nos jours, la musique. Avec quels artistes folkloriques et urbains, avez-vous collaboré ?
Je ne collaborerai pas avec un ou plusieurs artistes folkloriques. Mais, je coopère avec un artiste chercheur appelé Rodriguez Vangama pour le respect de la rumba. J’ai également signé un titre en folk du Bandundu avec Deplik et quelques collègues artistes musiciens.
En quelques phrases, parlez-nous de votre parcours artistique ?
J’ai commencé la musique depuis mon jeune âge à l’église. En 2004, je me suis d’abord lancé dans la danse. Après, à la fin de l’année 2005, j’ai créé un groupe appelé Young’s Cash, et enfin, en 2010, je me suis décidé d’embrasser la carrière solo.
C’est quoi le concept « musique folko-urbaine » ?
Le concept « musique folko-urbaine » est tirée de l’idée d’un mélange de styles, à savoir, le folklore et le hip hop, principalement le rap. Ce mélange m’a été inspiré de l’Aguaya ou de la musique de la province de l’Équateur, surtout que je suis aussi originaire de ce coin de la République Démocratique du Congo.
Qui en est l’auteur ?
Je suis l’auteur ce nouveau style qui viendra confirmer la grandeur de la musique congolaise.
CINARDO KIVUILA