Andy Rashidy, parcours et ambitions

Il est rd-congolais et pratique les arts de la scène en autre la danse, le théâtre, l’expression corporelle. C’est sa profession. Il est né Andy Rashidy, et est appelé scéniquement Andrew. Actuellement, il vit à Tunis où il défend valablement la Rd-Congo à travers les arts. « Parmi toutes les disciplines que j’ai citées ci-haut, la danse occupe la première place dans ma vie », a-t-il souligné.

Votre parcours en quelques phrases ?

Depuis tout petit, je faisais du théâtre et de la danse à l’école. Avec mes frères, nous avions créé un groupe et nous avions travaillé ensemble. Après les humanités, je suis allé à l’Institut National des Arts (INA) pour mes études universitaires en Art dramatique. Durant mon cursus, j’eu plusieurs représentations dans des différentes pièces de théâtres et dans des spectacles de danse avec Lisette Simba, qui est professeur de danse à l’INA. J’ai également collaboré avec le groupe The Paradise Dance de Kinshasa avec qui, nous avons eu beaucoup de prestations. En Tunisie, j’ai travaillé au sein de Sensual Crew qui est le seul groupe de danse composé des africains noirs.

 

Vivez-vous de la danse ou c’est simplement une passion ?

Je vis de la danse. Elle reste une source rentable pour moi. Par rapport mon CV, je fais aussi autre chose, mais pas en temps total.

 

Depuis que vous la pratiquez, quelles sont les scènes qui vous a les plus effrayées ?

Les scènes qui m’ont effrayées sont les suivantes : Le Théâtre de verdure lors du concours 100% Break Dance 2012 et l’Amicale Sportive Kinois lors de la restitution du stage de danse orientale en 2011.

 

Dirigez-vous une compagnie de danse, êtes-vous membre ou évoluez-vous en solo ?

J’évolue en solo. Il m’arrive de joindre deux amis danseurs, -Mohamed Amine Mejri et Rémy pour certains spectacles. Mais, j’ai toute une équipe composé d’un costumier, des cameramen, d’un DJ et d’un infographe. Je suis l’actuel chargé culturel de la communauté rd-congolaise en Tunisie. Je travaille plus lors des manifestations culturelles.

 

Comptez-vous un jour prester scéniquement en République Démocratique du Congo ou dans un pays de l’Afrique Centrale ?

Je compte me faire un nom dans le monde entier donc presté partout. Bref,  dans tous les continents.

 

Quels sont les problèmes que vous rencontriez au quotidien ?

Le mépris de certaines personnes. Ils pensent que la danse ne mérite pas d’être rémunérée. Elle que se doit être gratuite. C’est un problème que je rencontre très souvent.

 

Avez-vous des informations sur l’évolution de la danse dans d’autres pays africains ?

Oui. J’en reçois de temps en temps. Je dois toujours être à la page pour ne pas être hors de la plaque lors des événements.

 

Avez-vous des projets pour soutenir ou collaborer avec cette jeunesse dévouée présente sur le continent ? 

Oui. J’ai des projets pour mes frères et sœurs débutant dans la danse. Je garde encore la surprise.

 

Comment se présente votre calendrier d’activités pour cette année 2014 ?

Je prépare un spectacle à l’occasion de la Saint Valentin et un autre pour le mois de la femme.

CINARDO KIVUILA